Quand un cargo de ligne devient porte-avions !

Il est des paris fous, tel celui de poser un petit avion de tourisme sur un cargo, en pleine navigation !

Ce pari, le magazine d'aviation britannique Loop l'a relevé, qui a consisté à poser un petit Aeroprakt A-22 Foxbat, sur un cargo de 93m de long et 3500 tonnes surnommé le porte-avions, pour son pont avant dégagé, imaginé pour gagner du volume et caractérisé par son demi-château arrière et son portique roulant.

Lors de l'opération, le vent soufflait à 14 noeuds et le navire avançait à 9 noeuds.

Des images saisissantes !

Après avoir doté la marque Bénéteau d'un nouveau siège social, le groupe français a entrepris de redonner une nouvelle jeunesse au siège de Jeanneau, situé aux Herbiers (85).

Aux Herbiers, le chantier Jeanneau est une institution et l'un des tous premiers employeurs locaux, aux côtés de groupes industriels tels Liébot ou Général Transmissions.

Le groupe y dispose en effet d'un site industriel assez exceptionnel, et de son siège social, un bâtiment qui n'avait pas évolué avec les années.

Une situation qui sera bientôt un souvenir, puisque depuis 4 mos, de lourds travaux ont été entrepris, afin de doter le chantier d'un siège correspondant mieux à son image, pour offrir un meilleur confort de travail aux 100 personnes y travaillant quotidiennement (Bureau d'étude, vente, marketing, direction générale, ressources humaines, supports...), et un meilleur rendement énergétique et environnemental.

Le design retenu affiche une grande sobriété, et associe le verre à des lames pare-solel, tandis que l'intérieur opte pour le bois, dans un style nautique assumé et somme toute logique pour le constructeur des yachts Prestige et des voiliers Sun Odyssey !

Après une première tranche de travaux qui vient de se terminer, une seconde débute désormais, qui devrait prendre fin à l'été, et qui permettra à l'ensemble des collaborateurs de regagner leurs espaces de travail définitifs.

A noter que ces travaux sont conduits par la société Beri 21, en charge des travaux au sein du groupe Bénéteau.

Jusqu'à présent dominé par le tandem composé des sociétés Leopard et Fountaine-Pajot, le marché des catamarans de plaisance à moteur suscite désormais la convoitise de tous les chantiers.

A cet égard, le prochain Salon International du Multicoque permettra de constater cet engouement, débuté avec l'arrivée il y a un an de deux nouveaux modèles chez Lagoon, le leader mondial du catamaran, longtemps absent de ce segment, par manque de capacité de production après une première incursion prometteuse, arrivée suivie des annonces faites par les chanters Bali et Bavaria Nautitech de développements dans ce domaine.

6 CHANTIERS EN LICE

6 chantiers majeurs se positionnent sur le marché des catamarans de plaisance à moteur, avec des gammes constituées de modèles standards ou semi-custon : Bali (F), Bavaria-Nautitech (D), Fountaine-Pajot (F), Lagoon (F), Leopard (D) et Sunreef (PL).

• BALI : 1 modèle 
  Nouvelle marque lancée par le chantier Catana, spécialiste des catamarans sportifs de luxe, Bali se positionne sur le marché des catamarans de plaisance à vocation familiale. La gamme comporte 2 modèles auxquels vient de s'adjoindre une troisième unité à moteur : le Bali 4.3 Motoryacht, qui reprend les deux inoovations du modèle à voile dont il découle, le vrai cockpit avant et le cockpt arrière transformable en carré via une porte oscillo-basculante. Lancement prévu pour Cannes.

• BAVARIA-NAUTITECH - 1 modèle
  A l'instar de Bali, le Bavaria 40 PowerCat Open a été dévoilé au salon de Paris, qui consitue la premier modèle d'une gamme destinée à s'agrandir, notamment d'un 45 PowerCat 45. Ce modèle original propose un carré ouvert sur le cockpit arrière, avec un système de fermeture souple. Pour sa version motoryacht, ce modèle opte pour les carènes du voilier et deux moteurs de 40cv. 

• FOUNTAINE-PAJOT - 4 modèles
  Le chantier rochelais dispose de l'offre la plus large sur le marché, avec 3 modèles s'échelonnant de 40 à 55 pieds (Summerland MY 40, Cumberland MY 47 et Queensland MY 55), bientôts rejoints par un 37 pieds. Un modèle dont le lancement n'est pas innocent, puisqu'il vise à couper l'herbe sous les pieds du 40 pieds lancé par Lagoon lors du dernier Grand Pavois (lire notre article)... Ce 37 pieds proposera 3 ou 4 cabines et adresse tant le marché des propriétaires que des loueurs. A noter que Fountaine-Pajot, à l'instar du polonais Sunreef, dote ses catamarans motoryachts de carènes spécifiquement développées pour une propulson à moteur. Les motoryachts représentent aujourd'hui 10% des ventes de Fountaine-Pajot avec un objectif à 30% à terme.

• LAGOON - 2 modèles
  Pour le numéro un mondial des catamarans de plaisance, le segment des catamarans motoryachts est une nouvelle priorité, revenue sur le devant de la scène avec l'accroissement de la capacité de production de ses usines !! Dans ce cadre, Lagoon a décidé d'attaquer ce marché par le haut, en lançant le Lagoon 630 motoryacht, qui vise directement l'offre haute de Fountaine-Pajot. Ce modèle utilise les carènes allongées du 620 à voile. Ce modèle a été rejoint peu après par un 40 pieds, le Lagoon 40 Motoryacht, qui cible plus la location. En un an, le succès est au rendez-vous puisque le 630 motoryacht en est à sa 4ème coque, tandis que le 40 s'est déjà vendu à 11 exemplaires. En bref : une entrée sur le marché réussie pour le chantier bordelais !!

• LEOPARD-MOORINGS-SUNSAIL - 2 modèles
  Pour le numéro deux mondial du marché des catamarans de plaisance, l'activité motoryachts représente une trentaine des 150 bateaux vendus l'an dernier, répartis sur 2 modèles seulement, un 50 pieds et un 40 pieds. Deux modèles renouvelés cette années, puisque le Leopard 51 Powercat sera présenté en avant-première européenne en avril, à La Grande-Motte, tandis qu'un nouveau 43 Powercat fera son apparition durant l'été.... selon nos informations !! A noter que ces modèles sont développés en tenant compte des desiderata des clients location du groupe, et qu'ils disposent d'ingénieux cockpit avant. Ils sont commercialisés sous 3 marques : Leopard, the Moorings et Sunsail !

• SUNREEF - 4 modèles semi-custom
  Pour le chantier polonais Sunreef, spécialisé dans les catamarans de luxe, la gamme motoryachts semi-custom se compose de 4 modèles, les 60 Sunreef Power, 70 Sunreef Power, 75 Sunreef Sportfish et 90 Sunreef Power. Positionnés sur le marché du yachting, ces modèles proposent un design très caractéritique, une organisation sur 2 ou 3 ponts et des carènes spécifiquement dédiées à une propulsion moteur, à l'instar de Fountaine-Pajot.​

Une vente bouclée par la société de brokerage Ocean Independance.

Dans le domaine des superyachts et megayachts, chaque vente est l'aboutissement d'un travail qui peut durer des mois, voire des années, aussi, la vente de la 7ème coque d'un Benetti 132 de la gamme Classic Supreme (n°BS007) revêt-elle un caractère exceptionnel !

Cette vente confirme le leadership de ce modèle chez Benetti, dans les yachts de moins de 40m, et l'efficacité de la collaboration entre le chantier et Ocean Independance, comme le précise Fabio Ermetto, directeur commercial du chantier, sur ActuNautique.com : "Ce contrat matérialise une fois de plus l'efficacité du partenariat de long terme conduit avec Ocean Independance qui a représenté le client, tout au long de l'élaboration du projet, et confirme tout le bien fondé de la stratégie conduite par notre société avec les principaux acteurs du monde du brokerage". 

=> autres articles sur Benetti
 

Peter Hürzeler, directeur général d'Ocean Independance, ajoute quant à lui : "Pour ce client de Marc Händle, la valeur et le volume étaient prioritaire dans ce projet. Tout le challenge a donc consisté à maximiser le volume exploitable sur ce yacht, pourtant un peu plus court que ceux des concurrents avec qui nous étions en compétition ! Ce challenge a été rendu possible grâce au bureau d'étude de Benetti qui a fait preuve, comme à l'accoutumé, de beaucoup de professionalisme".

Le Classic Supreme 132 du chantier Benetti est un yacht de 40m de long, dont le concept et le style extérieur sont signés Stefano Righini, et l'intérieur Alessandro Pulina (Pulina DNA) et le centre de style du chantier.

Comptant parmi les leader du marché des superyachts, le chantier Benetti a vendu 9 unités de plus de 24m en 2014 et affiche un carnet de commandes de 45 unités en cours de construction.

Incompétence ou dossier mal ficelé, toujours est-il que la ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique a avancé des arguments parfois hallucinants, pour défendre cette taxe débouchant sur une véritable privatisation de l'accès à la mer !

Un texte de loi est normalement rédigé par des gens compétents, et l'on peut même espérer que son élaboration, en amont, ait été faite en relation étroite avec les professionnels du secteur concerné !

Il semble que pour la Taxe sur les mouillages ou taxe Giacobbi, du nom de cet élu corse qui en est à l'origine, tout laisse à penser que le texte a été imaginé dans la précipitaton au regard de certains arguments mis en avant lors du débat à l'Assemblée Nationale.

ActuNautique.com a relu l'ensemble du procès verbal du débat pour en extraire deux points étonnants, mis en avant par la ministre Lebranchu pour justifier cette taxe. 

Des boulettes sans doute à même d'impressionner les 48 députés ayant voté pour cet amendement, mais qui démontrent à tout professionnel du nautsme et du yachting le manque de sérieux des débats, son inveau de non préparation, et  finalement l'écart hallucinant qui sépare certaines "élites" politiques du monde de la "vraie vie" !

Les gestionnaires de ports favorables au projet : VRAIMENT ???

Marylise Lebranchu : "Je rappelle d'ailleurs que les loueurs de bateaux, que nous avons interrogés, les gestionnaires de ports de plaisance et tous ceux qui s'occupent de tourisme en Corse via la Collectivité territoriale de Corse sont favorables au projet car il ne concerne qu'une petite zone et ne pose aucun problème aux loueurs de bateaux, aux hôteliers, aux restaurateurs et à tous ceux dans ce pays de France qui vivent du tourisme !"

Dans les faits, la Fédération Française des Ports de Plaisance (FFPP) et ses adhérents, notamment corses, s'est vivement opposée à ce projet, tout comme les loueurs de bateaux et les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. L'instauration de cette nouvelle taxe, compensée par aucun service, ne cherche pas à limiter le nombre de bateaux mouillants dans les aires marines protégées, mais simplement à les taxer !! Une sélection par l'argent, au détriment des moins fortunés... (lire notre article : les 4 contre-vérités du député Giacobbi sur la Taxe sur les mouillages).

Des yachts à 3 ancres qui ravagent les herbiers : GOOD LORD !!!

Marylise Lebranchu : "...de très gros bateaux de plaisance tels que ceux que décrivait tout à l'heure Paul Giacobbi viennent y mouiller, en particulier depuis que les Sardes ont institué une redevance (dans le parc naturel de la Maddalena, organisée avec des mouillages sur bouées et des services haut de gamme, pour un coût de 20 à 50 euros - ndlr). Il s'agit de très gros bateaux munis de trois ancres de proue qui arrachent les herbiers. Vous savez ce que c'est, mesdames et messieurs les députés, vous l'avez sans doute déjà tous fait, en tout cas virtuellement ! Le projet de la Collectivité territoriale de Corse consiste donc de limiter la présence de ces sortes de mini-hôtels flottants uniquement dans cette zone".

A ce niveau la, tout professionnel du yachting hésitera entre les rires moqueurs ou les rires nerveux ! Actunautique.com s'est donc rapproché d'un capitaine de superyacht qui nous a donné son avis sur la question...

Il ressort de cette interview que les superyachts sont généralement dotés de 2 ancres, et que les TRES RARES navires en disposant de 3 sont généralement de vieux navires de commerce transformés en yachts, type remorqueurs ou navires de sauvetage. Dans tous les cas de figure, la 3e ancre de ce type de navire n'est quasiment jamais mouillée et ne sert que d'ancre de secours...

Les yachts disposant de 2 ancres n'en mouillent généralement qu'une seule, ce qui est nettement suffisant. Ils peuvent être conduits à mouiller deux ancres exceptionnellement quand, ne pouvant rentrer dans un port, ils doivent mouiller à proximité du rivage. Ils mouillent dans ce cas leurs 2 ancres en Y, ou à fourche. Cette manoeuvre est assez fastidieuse et complexe au moment de remonter les ancres, les chaînes s'emmelant toujours. Ce mouillage à fourche n'est donc réalisé qui si strictement nécessaire et pour des questions de sécurité. Pour les plus gros yachts, le mouillage des ancres n'est quasiment plus nécessaire - ce qui rassurera Mme Lebranchu - puisqu'ils disposent de systèmes de positionnement géostationnaire.

Autant de points qui laissent songeur quant au niveau d'imprécision des débats à l'Assemblée Nationale. 

Il est vraiment inquiétant qu'un ministre en exercice soit aussi mal conseillé : quid du travail de préparation des dossier par les cabinets ?

=> signer la pétition, maintenant !!

La semaine dernière était mis à l'eau un Boreal 47, un voilier de grand voyage du chantier éponyme breton.

En moins de 10 an, le chantier Boreal, situé à Tréguier, dans les Cotes d'Armor, a su s'imposer comme une référence dans le domaine des voiliers de grand voyage en aluminium, avec une gamme riche de 6 modèles, dont 4 déjà construits, les Boreal 44, Borel 47, Borel 52 et Borel 55, les 63 et 78 étant en projet.

Les chiffres parlent d'eux-même : avec 28 bateaux déjà mis à l'eau et 8 prévus cette année, pour un carnet de commandes de 15 unités, 30 salariés et un chiffre d'affaires de 3.8 millions d'euros, Boreal surfe sur le succès, comme l'un des leaders du genre !

Un succès planétaire puisque les Boreal sont exportés à plus de 75%, dans le monde entier, jusqu'au Japon, le premier marché export de la société bretonne étant la Suisse.

Pas étonnant donc que le tout dernier Boréal 47 mis à l'eau jeudi dernier l'était pour le compte d'un couple d'entrepreneurs allemands, travaillant dans la publicité en ligne, et dont le Boreal deviendra.... la résidence principale !!

Construit tout en alu, de la coque au pont, sans "couvercle en plastique", comme le précise sur ActuNautique.com Jean-François Eeman, responsable commercial du chantier et associé, pour des raisons de rigidité, de totale unicité de la construction et de meilleure isolation (8cm d'isolant !), le Boreal 47 se distingue par son doghouse, son puits de chaîne recentré au pied du mât (une spécialité maison depuis 10 ans !) et son mono-safran protégé des chocs par un embryon de quille.

Egalement par ses deux compartiments étanches, dont l'arrière situé en amont de la mèche de safran (on ne sait jamais) et son roof panoramique.

Autant d'éléments qui font de ce dériveur lesté destiné à aller au bout du monde, un voilier très sûr mais aussi très habitable (14,80m de long, 4,50m de large pour un déplacement de 12.8 tonnes) avec son aménagement 3 cabines deux salles de bain, dont une cabine armateur.

Aller très loin ?

Obelix, un Boreal 47 vient en effet de passer le Cap Horn, en solitaire - avec un chien - en direction de Cap Town, après une escale à l'ile Gough !

Lors du dernier Boot de Düsseldorf, rappelons que c'est un Boreal, en l'occurrence le Boreal 52 qui a remporté à l'unanimité le trophée de voilier de grand voyage de l'année. Une belle consécration somme toute logique de la profession...

Le Cyclone PAM fait des siennes !

Le départ de la cinquième étape de la mythique Volvo, entre Auckland et Itajai, vient d’être reporté au mieux à mardi, pour des raisons de sécurité.

Ce sont en effet des conditions dantesques qui sont attendues pour dimanche, date initialement prévue pour le départ de la course. On parle de vagues de 22 mètres et de vents entre 50 et 80 nœuds (150 km/h) !

En cause, le cyclone tropical, Pam, qui évolue en ce moment au large de la Nouvelle-Zélande avec des vents enregistrés à 200 km/h.

« Notre principal sujet d’inquiétude est l’état de la mer plus que le vent. Les bateaux peuvent supporter des vents très forts mais il y aura des vagues énormes le long de la côte néo-zélandaise et il n’y a rien pour s’abriter » précise Knut Frostad, le CEO de la Volvo Ocean Race sur ActuNautique.com.

En effet, quelque soit la trajectoire du cyclone et même s’il passe au large de la Nouvelle-Zélande, il générera une mer démontée susceptible de causer de graves problèmes à la flotte dès l’entame de la course.

En créant, avec son réseau de concessionnaires, sa propre école d’apprentissage de la voile-croisière, le chantier vendéen Bénéteau innove et se distingue.

C'est à l'occasion du salon des Nauticales que Bénéteau a présenté ce service dont l'objectif est d'accompagner les acquéreurs de voiliers dans une meilleure prise en main de leur nouveau bateau.

Dans ce sens, la Bénéteau Sailing School ouvre de nouvelles perspectives à tous ceux qui souhaitent apprendre ou réapprendre à naviguer au moyen de stages conçus sur-mesure à bord des derniers croiseurs de la marque.

La première Bénéteau Sailing School est celle du concessionnaire Quo Vadis, solidement implanté sur la côte méditerranéenne. Basée à Bandol, l’école-pilote du projet pour l’année 2015 apportera son expérience aux projets d’implantation déjà bien avancés sur les autres côtes françaises, mais aussi à l’international.

Différente dans son esprit des traditionnelles écoles de voile, la Bénéteau Sailing School est ouverte à tous et offrira des conditions d’apprentissage totalement tournées sur le besoin personnel et le profil de chaque participant tout en s’adaptant à ses contraintes de disponibilité.

L’objectif visé par Bénéteau Sailing School est la prise d’autonomie la plus rapide et dans les meilleures conditions de chaque stagiaire.

Le programme d’apprentissage pourra par exemple permettre à un plaisancier débutant d’apprendre en 4 à 6 semaines de stages planifiés en toute souplesse, à mener seul et en toute sécurité un voilier de croisière. Avec pour incontournable la sécurité, l’ensemble des formations sont conçues autour du plaisir de naviguer.

Encadrées par des professionnels choisis pour leurs compétences techniques et pédagogiques, les formations délivrées au sein de chaque Bénéteau Sailing School respecteront une charte et une méthodologie commune.

Un bilan de compétences nautiques permettra d’évaluer le niveau initial du participant, de valider son objectif et de mettre en place le programme sur-mesure le plus adapté.

Après une première victoire à Sanya, seconde victoire de l'équipage féminin de la Volvo Ocean Race, lors de l'in-port Race d'Auckland !

Les courses in-port seraient-elle l'apanage de l'équipage de Team SCA dans cette édition de la Volvo Ocean Race 2014-2015 ?

C'est ce que l'on est en droit de se poser comme question, après la nouvelle victoire de l'équipage féminin du team suédois, à Auckland !

Malgré l'arrivée programmée du cyclone PAM, l’organisation de la Volvo Ocean Race a pu profiter d’un parfait créneau pour assurer le spectacle samedi dans la capitale mondiale de la voile. Cette In-Port a donné lieu à de magnifiques images avec notamment le passage de la flotte sous le pont du port d’Auckland et une incroyable foule sur l’eau.

« Il n’y a qu’à Auckland que l’on peut voir autant de bateaux spectateurs. Nulle part ailleurs tu ne peux assister à cela » s’enthousiasmait Knut Frostad sur ActuNautique.com, à la vue des Volvo Ocean 65 tentant de se frayer un chemin à la fin de l’In-Port pour regagner le ponton.

Les filles de Team SCA ont été particulièrement saluées par les centaines de bateaux présents. Sam Davies et ses équipières ont, comme elles l’avaient fait lors de l’In-Port de Sanya, pris les commandes de la course dès la première marque pour ne jamais les lâcher.

Un premier rôle qui leur va bien ! Avec Carolijn Brouwer à la barre et Libby Greenhalgh à la navigation, les filles n’ont pas frémi devant la pression imposée par leurs adversaires et notamment par Team Brunel. Elles ont parfaitement maitrisé la course et s’imposent donc pour la deuxième fois sur une In-Port. Une superbe victoire qui prouve une nouvelle fois la qualité de l’équipage réuni à bord du bateau suédois. Team SCA est le seul équipage à afficher pour l’instant deux victoires sur une course In-Port. Sam Davies est particulièrement heureuse de s’imposer en Nouvelle-Zélande.

« Nous sommes très contentes de remporter cette In-Port. On a fait une super course. Ce n’était pas évident. Dans les régates d’entrainement, nous faisions pas mal d’erreurs. Mais on a aussi appris. On a fait un bon travail d’équipe aujourd’hui. C’était vraiment bien, tout a parfaitement fonctionné. Un bon départ, la tactique, … ».

Derrière elles, Bouwe Bekking est le deuxième à franchir la ligne. Une satisfaction pour les Hollandais qui terminent loin devant leurs plus dangereux concurrents. L’équipage de Charles Caudrelier ne termine que 4ème de cette course In-Port mais peut se satisfaire de finir deux places devant Abu Dhabi Ocean Racing. Ian Walker et ses hommes ont en effet dû repasser la ligne et ne se sont élancés que plusieurs minutes après l’ensemble des concurrents. Ils terminent derniers aujourd’hui à Auckland mais gardent la tête du classement provisoire des courses In-Port à égalité de points avec Team Brunel (14 points). Team SCA est troisième de ce classement à mi-parcours avec 16 points (cinq courses In-Port ont été disputées, cinq restent à courir) juste devant Dongfeng Race Team (18 points).

Les bateaux vont être maintenant solidement amarrés en prévision du passage de PAM. Les équipages vont quant à eux prendre leur mal en patience et continuer à préparer cette cinquième étape, la plus longue de ce tour du monde (6 776 milles), dont le départ est prévu mardi soir heure française.

Devant le silence de l'Equipe Cousteau, le chantier Piriou devrait déclencher la procédure de vente aux enchères du bateau du commandant Cousteau, qui encombre son chantier.

Décidément, Le dossier de La Calypso n'est pas un long fleuve tranquille !

L'Equipe Cousteau, association propriétaire du célèbre navire du Commandant Cousteau, dirigée par sa seconde épouse, Francine Cousteau, avait jusqu'au 12 mars pour régler ses 300 000 euros d'arriérés dûs au chantier breton et déménager l'épave.

L'association n'ayant pas précisé ses intentions, Pascal Piriou, P-DG du chantier éponyme va donc engager la procédure de saisie-vente du navire, à savoir un commandemement à payer qui, en l'absence de réglement, débouche sur la saisie du bien, et sa vente aux enchères en vue de rembourser tout ou partie de la dette.

Dans un communiqué de presse, Piriou précise que "L'Équipe Cousteau n'a pas pris de mesures concrètes et significatives laissant penser à Piriou qu'elle avait la volonté d'exécuter l'arrêt de la Cour d'Appel de Rennes. En conséquence et conformément à ce qui a été précédemment annoncé, Piriou va faire délivrer à Équipe Cousteau, dès lundi, un commandement de saisie-vente, qui débouchera sur une vente aux enchères de la Calypso".

Une démarche sans doute un peu brutale, mais qui ne ferme pas la porte à un accord, l'industriel précisant dans le même communiqué qu'il souhaitait "profondément donner à la Calypso un avenir digne de sa légende".

La procédure de vente aux enchères devrait intervenir d'ici un mois, en l'absence de réglement de la part de l'Equipe Cousteau, qui peut avant cette date, décider de vendre La Calypso de gré à gré.

Concrètement donc, l'Equipe Cousteau a donc au moins un mois pour éviter la vente aux enchères.

Par voie de communiqué de presse - l'association est injoignable par téléphone.... - l'Equipe Cousteau a indiqué ne pas vouloir commenter les actions et discours de Mr Piriou, précisant que la charpente du navire était en bon état, qu'un faux-nez neuf avait été réalisé, et qu'elle était "sereine et confiante" et ne communiquerait que le moment venu les informations relatives à "un futur positif pour la Calypso", concluant que "rien de négatif" n’arriverait à ce bateau.

La bataille des communiqués fait rage...

La journée de ce mardi 17 mars est placée sous le signe du patrimoine.

En ce mardi 17 mars, les visiteurs pourront découvrir, écouter les histoires des capitaines de bateaux traditionnels et s'inscrire pour un embarquement le week-end !! (inscription sur l’Espace Classique & Tradition).

Une dizaine de barquettes marseillaises sont en effet présentes sur le salon comme Marie Louise (1899), Stéphanie (1920), ou celles aux noms évocateurs comme Sirène, Le Lutin, Li Renaire, L’Horizon, Léontine ou encore le Ciotaden… La Flâneuse, unique tartane de 18,50 mètres du littoral Marseillais, sera amarrée au salon au milieu des barquettes.

Côté Classiques, on pourra apprécier la présence de plusieurs bateaux prestigieux comme l’Armide (goélette de 18,72 mètres datant de 1938), Oiseau de Feu (cotre marconi de plaisance de 21,00 mètres de 1937), Sibylle, une très belle unité classique construite en 1911 dont le propriétaire raconte l’histoire avec passion, Dénébola un plan Herreshoff de 1955 de 19,50 mètres gréé en ketch, Heimat un sloop de 1935, Briséis construit en 1930 et premier voilier à propulsion électrique et Jill, un très joli petit sloop de 8,00 mètres construit en 1935.

Cet Espace Classique & Tradition est animé par des associations de La Ciotat (Les Calfats de l’Escalet et Carènes), de Marseille (Les Pescadous de l’Estaque) et avec la présence de la FPMM (Fédération pour le Patrimoine Maritime de la Méditerranée) qui organise dans la Chapelle des Pénitents Bleus, avec l’aide de très nombreux contributeurs, une exposition sur « La pêche artisanale en Méditerranée ».

A noter, ce mardi 17 mars, deux rendez-vous qui sont une première aux Nauticales dans le cadre de cet Espace Classique & Tradition avec à 11h00, une table ronde autour la Protection des bateaux au titre du patrimoine et à 17h00 une conférence sur Les spécificités et l’avenir de la pêche artisanale en Méditerranée.

COUP DE ZOOM SUR LES EXPOSANTS

• Le vélo et le Stand Up Paddle électrique
  Le vélo électrique pliant le plus compact du monde. Une nouvelle solution alternative aux transports urbains. Pliable et proposé en 2 versions « Carbon » de 11.2 kg ou « Fusion » 14 kg, ce vélo propose une position de conduite insolite puisque le guidon est au niveau de la selle…Facilement transportable il pourra être mis à bord de tous navires.
  Autre nouveauté proposé par l’exposant, le Stand Up Paddle (SUP) électrique, fini les remontées à contre-courant difficiles, grâce à un petit moteur à l’arrière.
  => A découvrir sur le stand Marine Propulsion Energie dans le hall Equipement
   
• La location, un bon compromis pour les amateurs
  Heureusement pour les amoureux de sorties en mer, d’escapades nautiques et de croisières, il n’est pas obligatoire d’avoir son propre bateau pour naviguer ! Aujourd’hui, des sociétés de location proposent des bateaux de toutes catégories, de toutes tailles et pour tous budgets. Aux Nauticales, les visiteurs pourront retrouver les loueurs comme Sud Nautique, ACM Catamaran, etc. Ces dernières années ont vu également l’émergence de start-up, comme Click&Boat, qui permettent la location entre particuliers. Le principe est simple : il s’agit d’une plateforme de contacts qui permet aux vacanciers de louer un bateau à un prix intéressant et aux propriétaires de réduire et amortir ses frais. Hall Services.
   
• La co-navigation, une nouvelle façon de naviguer
  Autre solution pour les amoureux de plaisance, la co-navigation offre aujourd’hui un bon compromis : partager les frais et rencontrer d’autres passionnés. Voguavecmoi.com rassemble, depuis plusieurs années, via son site Internet des propriétaires et des amateurs. Véritable forum de partages et de rencontres, ces sites assurent la promotion d’une nouvelle navigation éco-citoyenne. Hall Services B03
   
• Le Village, créateur de maquettes de bateaux
  Les amateurs de maquettes pourront découvrir grâce à la société LE VILLAGE les maquettes des plus beaux bateaux. Réalisées à partir de plans d’origine, souvent obtenus auprès des Musées de la Marine et sont accompagnées d’un résumé historique gravé sur bois. Chaque modèle est numéroté et réalisé entièrement à la main à l’atelier. Le Village est le maquettiste officiel d’Associations telles que La Pérouse, Le Renard, etc. et est licencié exclusif Pen Duick, Belem, et Hermione.

MARDI 17 MARS

• 11h00 : Table ronde / rencontres et échanges autour du thème de la « Protection des bateaux au titre du Patrimoine » avec Jean-Louis CONIL Président de la FPMM et d’Yves Cranga DRAC PACA – Durée 1h00 – Salle de conférences – Animation Jean-Marie Chauvet (GPO)
• 12h00 : Pot d’accueil avec les associations de l’Espace Classique & Tradition – Accueil Classique & Tradition
• 14h00 : Animation du CPIE Côte provençale : jeu sur les bonnes pratiques de développement durable en matière de gestion des eaux – Accueil Classique & Tradition
• 15h00 : CPIE Côte Provençale : Conférence SDAGE « Pêche traditionnelle en Provence - Durée 2h - Salle de conférences
• 17h00 : Conférence sur le thème « Spécificité et avenir de la pêche artisanale» en présence de nombreux contributeurs – Durée 1h – Salle de conférences
• 18h30 : Inauguration de l’exposition « Pêche artisanale en Provence » - Chapelle des Pénitents Bleus

Une voile de 50m2, un trimaran à foils et c'est parti pour le grand frisson !

Le 20 novembre 2012, à Alameda Point, dans le port de San Francisco, le K2, un trimaran kitefoiler doté d'une voile de 50m2 atteignait la vitesse de 36.3 noeuds !

Une vidéo impressionnante qui démontre tout le potentiel de ces "voiliers"... pas comme les autres !!

36 bateaux attendus pour les 36 ans du modèle à succès du chantier Bénéteau !

Le projet de création de l’association des Propriétaires de First 18 est né sur les pontons de Saint Malo lors d’un rassemblement amical organisé par Florent Renaudin (Virus) et Laurent Tartar (Manava) webmaster du blog dédié au First 18.

A l’issue de cette sortie amicale de 6 unités l’association est née, et le premier rassemblement d’une longue série venait d’avoir lieu.

Entre 2008 et 2013 se réunissent chaque année entre 5 et 11 voiliers dans des lieux tels que Le Golfe du Morbihan, Ploumanac’h, Hyères, Bréhat, Paimpol. Ils sont peu nombreux mais la passion de Florent Reneaudin (premier Président de l’association) pour ce petit voilier n’a d’égal que la volonté des participants de faire vivre ce groupe.

En 2012 la présidence de l’AP First 18 est confiée à Yannick Bonniord.

Durant toute cette période, le blog ne cesse d’être alimenté et en 2009 sa base d’articles (environ 650) migre sur un vrai site dédié qui compte à ce jour prêt de 300 inscrits actifs de multiples nationalités (Espagne, Allemagne, Suisse, Belgique, Italie, Pays-Bas, chili, Autriche).

En 2014 lorsque sont annoncés sur le site la date et le lieu du Rassemblement annuel, (Golfe du Morbihan), Yannick Bonniord est loin de se douter que les engagements vont se multiplier jusqu'à réunir 29 voiliers. L’investissement du bureau, mais également le dévouement sans faille de certains des 45 membres adhérents de l’association (les régionaux de l’étape) font de ce rassemblement 2014 une réussite totale. La visite amicale de l’architecte du First 18, Monsieur Jean-Marie Finot met un point d’honneur à cet événement.

Pour l'édition 2015, le lieu retenu est un endroit magique pour tout voileux, à savoir « les Glénan », avec un pari un peu fou, en passe d'être atteint : réunir 36 First 18 pour les 36 ans du bateau !! En passe d'être atteint car fin janvier, 35 pré-inscriptions avaient déjà été faites !!

Un chiffre de bon augure !

Après plusieurs mois de préparation et d’échanges constructifs avec les dirigeants de la Fédération Française Motonautique, le Conseil Fédéral de l'ANPM a entériné hier, 16 Mars, son affiliation à la FFM et son intégration au sein de la Commission Plaisance.

L’ANPM (Association Nationale des Plaisanciers Motonautiques) devient ainsi un animateur majeur de la Plaisance au sein de la Fédération, lui donnant du même coup une notoriété accrue auprès des collectivités territoriales et des professionnels…

Il s’agit là d’une évolution majeure et d’une nouvel élan qui va permettre à l'ANPM de se développer et de défendre encore plus efficacement la Plaisance Motonautique.

Premier exemple concret de cette affiliation : c’est un membre de l’ANPM qui représentera la FFM au Conseil de Gestion de la Façade Sud-Atlantique.

D’autres avantages seront prochainement communiqués, plus particulièrement en matière d’assurance bateaux...

Une loi n'est pas nécessaire pour limiter le nombre de mouillages dans les aires marines protégées de la Corse, contrairement à ce qu'affirme le gouvernement...

A écouter les explications confuses du député Giacobbi et de la ministre Lebranchu, porteurs de l'amendement instituant une taxe sur les mouillages dans les aires marines protégées, le dépôt de cet amendement était nécessaire pour permettre à la collectivité corse de limiter le nombre de bateaux mouillant dans les aires de Scandola et Bonifacio.

A y regarder de plus près, cet argument est totalement faux, et utilise une fois de plus l'argument écologiste pour justifier la simple création d'une nouvelle dîme !

Car si, in fine, la volonté du député Giacobbi était vraiment de limiter le nombre de mouillages dans les aires marines protégées de Scandola et de Bonifacio, la solution consisterait simplement à demander au préfet de Corse de définir des zones de restriction d'usage dans ces deux aires, puis de déléguer la mise en place d'une occupation temporaire à la Collectivité de Corse, qui pourrait organiser un mouillage sur bouées, contre paiement d'une redevance !

Une mesure simple et efficace, qui ne présenterait que des avantages !!

Elle permettrait en effet, aussi bien de limiter le nombre de postes de mouillages - un point qu'ignore bizarrement le projet de taxe Giacobbi - et donc la fréquentation du lieu, si problème de surfréquentation il y a - et rendrait de facto un fier service aux plaisanciers qui plébiscitent ce genre de mesures !

Accessoirement, elle aurait permis d'éviter aux députés de travailler de nuit pour le vote du texte, et d'afficher un taux absentéisme à la soviétique, peu flatteur auprès des contribuables plaisanciers...

Une question se pose donc : pourquoi le gouvernement actuel force t-il le passage d'une loi , alors qu'elle n'est pas nécessaire en regard des objectifs annoncés ? 

Monsieur Giacobbi, si votre objectif est réellement la protection de l'environnement à Scandola et Bonifacio, la voix de la raison doit l'emporter : sachez revenir en arrière sur votre amendement, et organisez-donc des mouillages sur bouées !!

=> signer la pétition, maintenant !!

Il faut désormais innover pour trouver des sponsors, dan le domaine des courses au large, même pour un événement aussi mythique qu'un Vendée Globe...

Le départ du prochain Vendée Globe sera donné des Sables d'Olonne le dimanche 6 novembre 2016.

Une 8ème édition qui se présente comme un cru exceptionnel avec pas moins d'une vingtaine de skippers sur les rangs et une autre vingtaine qui poursuit activement sa recherche de partenaires. Parmi eux, des navigateurs de renom, à fort potentiel sportif, populaires et médiatiques. Souhaitant soutenir ces skippers dans leur recherche de partenaire, le Vendée Globe a décidé d'organiser son premier Speed Dating, dans le but de mettre en relation ces navigateurs porteurs de projets et de potentiels sponsors. Il s'agit là d'une première dans l'univers de la course au large. Pour la 1ère fois en effet, un organisateur s'implique auprès des skippers, afin de les aider à trouver des sponsors.

15 skippers en mal de sponsors... 

Le Vendée Globe Speed Dating se déroulera dans le cadre du prestigieux Musée national de la Marine de Paris, le mercredi 1er avril prochain. Il aura pour objet de présenter devant quelques dizaines de décideurs sollicités, quinze skippers sélectionnés pour l'originalité et la diversité de leurs projets. Au programme de cet événement, la présentation du Vendée Globe 2016 par Bruno Retailleau, Président de la Saem Vendée et du Conseil Général de la Vendée, suivi par le témoignage de quelques grands sponsors (Sodebo, Safran, Banque Populaire), puis la présentation de 15 projets par leurs skippers. Ainsi seront présents les skippers suivants : Jean LE CAM, Anne LIARDET, Fabrice AMÉDÉO, Arnaud BOISIÈRES, Sébastien AUDIGANE (en vidéo), Christopher PRATT, Alessandro di BENEDETTO, Armel TRIPON, Pascal BIDÉGORRY (en vidéo), Gildas MORVAN, Yanick BESTAVEN, Eric DEFERT, Corentin DOUGUET, Roland JOURDAIN (en vidéo), Nicolas BOIDEVÉZI, Kito de PAVANT.

À l'issue de la soirée, chaque entreprise présente pourra remplir une fiche d'évaluation des projets présentés. Dans un second temps, des rendez-vous "one to one" en entreprise seront organisés afin de mettre en relation directe le dirigeant et le skipper sélectionné par ce dernier.

9 organisations de la communauté maritime lancent une pétition en ligne, pour que la mer reste libre.

L'heure état grave hier à Paris, lors d'une conférence de presse organisée par 9 organisations maritimes, en préambule à l'assemblée générale de la FIN, la Fédération des Industries Nautiques.

En présence du président du Cluster Maritime Français, les dirigeants des principales fédérations nautiques ont lancé un appel pour que la mer reste libre, en réaction au projet du gouvernement actuel de créer une taxe de mouillage dans les aires marines protégées, pour les bateaux de plaisance.

Une taxe de mouillage annoncée comme étant limitée à la seule Corse, mais dont l'objectif à peine masqué, est de s'étendre à l'ensemble du littoral français !

L'origine de  cette taxe, qui reviendrait de facto à privatiser l'accès à la mer au profit des plus riches, est à trouver dans un savant mélange de clientélisme à la corse et d'impérieuse nécessité des collectivités territoriales à percevoir de nouvelles taxes pour combler la baisse des dotations d'Etat.

Par cet appel pour que la mer reste libre, les 9 fédérations nautiques demandent le retrait du texte voté à l'Assemblée Nationale et à être enfin consultées en amont des décisions réglementaires ou fiscales, relatives au nautisme et à a plaisance !

=> signer la Pétition pour que la Mer reste libre

=> signer la Pétition pour que la Mer reste libre

Ce que cache la Taxe Mouillage est la mise en place d'une technostructure à la française, décidée par une poignée d'élus et de fonctionnaires, coûtant  au bas mot 500 millions d'euros par an, et que le gouvernement veut faire payer aux plaisanciers, plongeurs et pêcheurs !!

L'alibi écologique est décidément la tarte à la crême devenue incontournable, quand il s'agit de trouver des financements destinés à subvenir aux besoins d'une administration publique toujours plus pléthorique, qui démontre bien que la France est devenue à l'Europe du Nord, ce que la Grèce est à l'Europe du Sud !!

A cet égad, le dossier de la taxe mouillage en est l'exemple le plus criant, comme l'illustrent bien les contre-vérités du député Giacobbi à l'Assemblée ou les hallucinantes boulettes de la ministre Lebranchu sur ce dossier.

Si ce constat n'est pas agréable à lire, il est malheureusement bien réel dans ce dossier, les objectifs cachés de cette taxe masquant in fine la volonté de certains élus et technocrates de trouver d'ici 2020 près de 500 millions d'euros par an pour financer la mise en place d'une nouvelle administration actuellement présidée par... Paul Giacobbi (s'il est encore élu d'ici là !!), et dont les contributeurs seront les plaisanciers, les plongeurs et les pêcheurs !

Les objectifs cachés de la taxe mouillage 

• Les défenseurs de l’amendement Giacobbi tentent de rassurer les plaisanciers en avançant le fait que la nouvelle rédaction limiterait l’application de la taxe à la Corse, en autorisant sa perception au seul bénéfice des collectivités territoriales ou de leurs établissements publics. 
• Argument trompeur car la première étape consiste à inscrire la mesure dans la loi avec une application limitée à la Corse et aux Pyrénées orientales. La seconde étape consiste à généraliser la mesure à l’ensemble du littoral en déléguant aux régions la gestion des aires marines protégées. 
• Si le projet de Paul Giaccobi était d’instaurer une redevance que paieraient les bateaux de plaisance venant mouiller dans les eaux de certaines aires protégées de Corse, en leur offrant, en contrepartie, la possibilité de bénéficier d’un mouillage respectueux de l’environnement, une loi ne serait pas nécessaire. 

C’est donc que derrière ce projet, l’objectif n’est pas de protéger l’environnement.

Selon le rapport remis le 25 juin 2014 par le sénateur Gérard Miquel, « le coût pour l’Etat d’un réseau complet d’aires marines protégées, couvrant 20 % des eaux sous juridiction en 2020, est estimé à terme à 100 millions d’euros. Celui des politiques pour l’environnement marin, en particulier liées à la mise en œuvre de la directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin », devrait pour sa part se situer dans une fourchette de 250 à 500 millions d’euros selon le périmètre retenu au même horizon. »

[...] « La politique de protection du milieu marin est actuellement essentiellement financée par le budget de l’Etat pour un montant de 30 millions d’euros par an (...) ainsi que par le droit de francisation des navires affecté au Conservatoire du Littoral, à hauteur de 37 millions d’euros.

 => accéder au rapport dans son intégralité :
http://www.senat.fr/rap/r13-654/r13-654.html

Dans ces conditions, imaginer faire appliquer le principe du « pollueur payeur » parait totalement hors de propos puisqu’il reviendrait à pénaliser ceux qui font vivre l’économie littorale et participent à l’aménagement du territoire au profit d’une structure étatique au fonctionnement couteux, quand des exemples comme le Label Bateaux Bleus du Parc National de Port Cros démontre qu'une concertation peut aboutir à un système vertueux, associant respect de l'environnement et pratique responsable des activités nautiques ! Ce, sans lever de nouvelle taxe et embaucher pléthode de fonctionnaires !!

Sans oublier le fait que l'essentiel des pollutions côtières ne vient ni de la plaisance, ni de la plongée, mais... des activités terrestres : agriculture, urbanisme....

=> signer la Pétition pour que la Mer reste libre

Avec ce chantier, le Marion Dufresne II, qui fête ses 20 ans, sera à la pointe de la recherche océanographique mondiale !

Le Marion Dufresne II, ravitailleur des terres australes françaises et plus grand navire de recherche océanographique français, entre dans une phase de modernisation.

Ces travaux ont lieu à Dunkerque et portent sur le production et la supervision de la propulsion électrique, les chambres froides, la ventilation et la climatisation, les instruments de navigation et de communication ainsi que sur une rénovation des emménagements et sur les appareils scientifiques du bord, notamment les sondeur multifaisceaux, portiques de mise à l’eau et les aménagement de laboratoires.

Ces travaux, conduits sous la supervision de la compagnie maritime CMA-CGM, permettront au Marion Dufresne de continuer ses missions d’approvisionnement et de garder son rôle primordial en matière de recherche scientifique.

Rappelons que depuis 1995, CMA CGM a en charge l’équipage, l’entretien et la conduite du navire, propriété des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).

Agé de 20 ans, le navire, qui peut accueillir jusqu’à 114 passagers, a mené une de ses dernières campagnes de recherche océanographique en 2014 dans l’Océan Indien. Nommée MYCTO, elle portait sur les poissons lanternes qui représentent à eux seuls 90 % de la biomasse des profondeurs abyssales.

Le chantier devrait s’achever en juillet 2015. Le navire reprendra ensuite sa rotation pour ravitailler les Terres australes et antarctiques françaises et effectuer ses recherches.

Le Cap d’Agde accueille, du samedi 18 au vendredi 24 avril 2015, la CIP OPTIMIST, Coupe Internationale de Printemps Optimist.

Premier grand rendez-vous nautique de l’année, elle est inscrite au calendrier de la Fédération Française de Voile et portée par l’Association POP Promotion Optimist de l’autorité internationale voile ISAF.

Organisée par la SODEAL et son Centre Nautique, avec le soutien de l’Office de Tourisme, de la Ville d’Agde et des associations nautiques, quelque 300 jeunes régatiers de 8 à 15 ans sont attendus sur le plan d’eau du Cap d’Agde.

Sur les bords de la Méditerranée, Le Cap d’Agde, titulaire du label « France Station Nautique », est reconnu comme un haut lieu du nautisme et de la plaisance.

Sa situation au centre du Golfe du Lion, la qualité de ses installations, de son port de plaisance et de son accueil en font un des pôles majeurs de l’activité nautique en Languedoc-Roussillon, répondant aux attentes des plus exigeants.

Ce grand rendez-vous de la voile va transformer pendant 7 jours le plan d’eau du Cap d’Agde en capitale de l’Optimist pour des régatiers de 8 à 15 ans. Il lance la saison nautique 2015 qui promet d’être soutenue avec de nombreux autres rendez-vous à suivre.

L’accueil de la CIP Optimist est dévolu au Centre Nautique du Cap d’Agde, qui fort de ses précédentes expériences d’organisateur d’événements nautiques de haut niveau (SILA Optimist, 2 Championnats de France de Voile, CIP 470, CIM 420), continue à bénéficier de la confiance de la FF Voile.

QU’EST-CE QUE LA CIP OPTIMIST ?

C’est le premier rendez-vous de la saison pour ces jeunes régatiers qui se répartissent en 2 catégories :

• Les benjamins (8 à 10 ans). Bien qu’ils n’aient pas d’enjeu de sélection, ils viennent se familiariser avec les conditions de régates officielles avant d’en être les protagonistes dans un futur proche. L’occasion pour eux d’apprendre a régater en toute autonomie sur un bateau techniquement difficile malgré sa sympathique physionomie, selon des règles de courses précises et quelles que soient les conditions météo.
• Les minimes (10 à 14 ans) et les cadets (14 à 15 ans) qui tenteront de décrocher une sélection en championnat d’Europe ou du monde. Cette épreuve sélective a vu l’an dernier la France sacrée Championne d’Europe masculin en Irlande grâce à l’excellent parcours d’Enzo Balanger.

Vu l’enjeu, bon nombre d’entraîneurs seront également présents – dont d’anciens champions de haut niveau – très attentifs aux courses de leurs protégés.

Chaque matin débutera par le briefing avec les compétiteurs. Tous les soirs, des animations seront proposées avec notamment la projection des vidéos de la journée sur grand écran, une manière ludique d’analyser et d’échanger sur les manœuvres de chacun.

100 bénévoles veilleront à ce que la CIP se déroule dans les meilleures conditions possibles, aussi bien en mer qu’à terre.

TOUT SUR LES COURSES

Le 1ersignal d’avertissement sera donné le lundi20 avril. 2 manches par jour sont prévues pour lesbenjamins, 4 pour les minimes et cadets. Lepalmarès sera annoncé le vendredi 24 avril aprèsles dernières courses de la journée.

La flotte d’environ 300 coureurs passera des épreuves de qualification au terme desquelles les concurrents seront répartis en 2 groupes : rond Or et rond Argent.

La zone de course est située en mer, près du Fort de Brescou, et le spectacle de haut niveau seranotamment visible depuis la terrasse du Centre Nautique.

Le public aura la possibilité de vivre l’événement au plus près cette année encore :

• la journée du mercredi 22 avril lui sera plus particulièrement consacrée avec des rencontresavec les membres de l’organisation, les bénévoles, les arbitres, les coureurs. Un bon moyen de comprendre les rouages d’une telle course et de décortiquer l’organisation d’un événement de cette envergure ; assister aux préparatifs de course, aux briefings des arbitres, au départ et au retour des concurrents.
  A 14h00, le public sera également invité à une sortie en mer au départ du Centre Nautique, sur un bateau réservé aux spectateurs, afin de suivre au plus près une course commentée par le commissaire général de l’épreuve.
• Le jeudi 23 avril – selon la météo – une régate baptisée « Trophée du Cap d’Agde » aura lieu à l’intérieur même du port de plaisance après les régates officielles, avec commentaires avisés pour plus de proximité avec le public placé aux premières loges dans ce stade nautique exceptionnel.