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Les Matinales - Black Pepper annonce un voilier de voyage de 18m, le Code 2

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Les Matinales - Black Pepper annonce un voilier de voyage de 18m, le Code 2Les Matinales - Black Pepper annonce un voilier de voyage de 18m, le Code 2

En quelques années, le chantier français Black Pepper a réussi à faire sa place sur le marché des voiliers haute performance de luxe.

Tout d'abord avec le Code 0, initialement conçu comme un daysailer de ballade, vite devenu un voilier de régate, du fait des performances de sa carène inspirée des Imoca 60 d'ancienne génération, ce qui a poussé le chantier à créer une monotypie, du fait des lourds handicaps grevant les bateaux construits en carbone, puis du Code 1, signé Marc Lombard, qui reprend le look vintage du Code 0, mais sur une carène inspirée des Class 40,

Le succès aidant, le chantier lance cette année une unité de 18m, le Code 2, toujours signée Marc Lombard, mais destinée à la course offshore et au grand voyage.  Une unité associant la carène d'un imoca et le confort d'un voilier de grand voyage, le tout avec un look très spécifique, qui adresse clairement le marché du yachting.

Michel Douville de Franssu, président du chantier nous présente ce nouveau modèle très prometteur, qui devrait être présenté sur le Nautic, dans cette émission des Matinales d'ActuNautique.com et de la FIN, la Fédération des Industries Nautiques.


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VIDEO - Laird Hamilton, l'homme qui surfe au dessus des vagues !

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VIDEO - Laird Hamilton, l'homme qui surfe au dessus des vagues !VIDEO - Laird Hamilton, l'homme qui surfe au dessus des vagues !

Laird Hamilton surfe avec une planche un peu particulière, dotée... d'un foil !

C'est en Nouvelle Zélande que cette séquence étonnante a été tournée, où l'on voit le surfer, après avoir pris de la vitesse tracté par un jetski, se lever dans les airs puis surfer au dessus des flots.

Alors si ce prototype de planche n'est pas récent, puisqu'il remonte déjà à une dizaine d'années, le voir survoler l'eau est toujours un spectacle impressionnant et presque irréel... 

Les Mercury Fishing Days se dédoublent en 2015

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Les Mercury Fishing Days se dédoublent en 2015

Après le succès de l'édition 2014 qui avait lieu aux Issambres (Roquebrune sur Argens), en Méditerranée, le constructeur américain réitère cet évènement en 2015, en le dédoublant, entre Méditerranée et Atlantique.

Marque très communautaire, Mercury Marine avait depuis quelques années l'habitude de rassembler les propriétaires de bateaux équipés de ses moteurs à l'occasion de journées de détente, en mer ou sur des plages, pour des moments festifs et de partage, avec notamment les très courus Corsica Mercury Days !

Devant ce succès et l'essor de la pêche de loisir, la société a lancé l'an dernier les premiers Mercury Fishing Days, une journée dédiée à la pêche, permettant aux plaisanciers de rencontrer des sommités sur secteur, dans un esprit bon enfant, cette journée ne se présentant ni comme un concours, ni comme une compétition de pêche.

Une formule qui a rencontré le succès, avec plus d'une centaine de participants, pour une grosse trentaine de bateaux ! 

Pour 2015, Mercury à donc décidé de rétérer cette opération sur deux lieux situés sur deux côtes, et le tout, à deux dates différentes : les 9 et 10 octobre, aux alentours de Marseille, sur la Méditerranée, et dans le Morbihan, en Bretagne Sud, les 31 juillet et 1er août, les lieux précis n'étant pas encore connus.

A noter que les Mecury Fishing Days sont des journées de pêche no-kill, à savoir que les captures seront relâchées en mer après mesure, sachant que la participation est ouverte à tout propriétaire d'un moteur Mercury, quelque soit la marque de son bateau.


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ercury
Les Mercury Fishing Days se dédoublent en 2015

Taxe sur les mouillages - les Sociétés Nautiques des Bouches-du-Rhône montent au créneau

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Taxe sur les mouillages - les Sociétés Nautiques des Bouches-du-Rhône montent au créneau

Raymond Lamberti, président de la Nautique, et président de la Fédération des Sociétés Nautiques des Bouches-du-Rhône, exprime la colères des plaisanciers sur ActuNautique.com, devant une véritable atteinte à l'accès à la mer, sous prétexte d'écologie !

La taxe de mouillage n'a pas fini de faire des vagues : alors que le texte de la loi NOTRe - qui contient entre autre la fameuse disposition - est à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale en deuxième lecture à partir du mardi 3 mars, Michel Lamberti, Président de la Fédération des Sociétés Nautiques des Bouches-du-Rhône, monte au créneau sur ActuNautique.com, en déclarant :

"On a bien sûr entendu la position de tous les professionnels de la plaisance - secteur en souffrance face à la crise, mais qui, ne l’oublions pas, est un des fers-de-lance de l'économie hexagonale puisque les Français sont considérés comme les "Japonais de la plaisance" - mais il me semble que la voix des plaisanciers n'a pas eu la place et le poids qu'elle mérite dans le débat.

La Fédération des Sociétés Nautiques des Bouches du Rhône s’élève avec la plus grande fermeté contre ce projet de loi - sous couvert d’argument écologique - sans que la moindre concertation n’ait été instaurée. " et de prévenir : "Si ce texte de loi devait être maintenu, loin de lâcher-prise, la Fédération envisage des actions qui mobiliseront des milliers de plaisanciers sur tout le littoral français pour faire pression sur les décrets d'application. Cette taxe porterait gravement atteinte à l’accès à la mer pour tous qui est une des expressions de nos libertés individuelles garanties par les textes nationaux et européens qui font le fondement de notre démocratie."

Un nouvel impôt déguisé, qui ne dit pas son nom

Qu'on l'appelle comme on veut, Michel Lamberti souligne qu'il s'agit bel et bien d'un nouvel impôt, contrairement aux engagements récents du Président de la République. "Le terme de redevance est usurpé puisque une redevance, c'est le paiement d'un service associé. Là on parle bien d'avoir à payer un usage qui n'a jamais été payant, pour lequel aucune contrepartie n'est prévue : zone de mouillage organisé, collecte des déchets, etc..."

Un montant démesuré, véritable injustice sociale

Si elle voyait le jour, cette taxe serait le vecteur d’une injustice sociale d’une rare intensité. Avec un tarif fixé à 20 euros du mètre, l'exemple de l'embarcation de 5 mètres est très révélateur. Cette très petite unité, qu'elle soit semi-rigide, barquette, petit bateau à moteur ou bien voilier, devrait se retrouver à payer une taxe de 100 euros à chaque fois qu'elle va en être redevable. Une somme exorbitante dans le budget des propriétaires de ces petits bateaux, qui sont souvent ceux qui naviguent le plus dans les zones côtières de proximité et sont donc les premières cibles de la taxe de mouillage. "Les promoteurs de cette taxe font preuve, à tout le moins, d’une méconnaissance totale des plaisanciers français, si ce n’est d’un mépris absolu de la petite plaisance".

Une atteinte à la liberté de circuler

Appliqué à l'ensemble des "aires marines protégées", l'exemple de la navigation et du mouillage dans la zone de Marseille est très parlant : "Sur la côte méditerranéenne, vous avez 40 aires marines protégées. C'est à dire en gros, à Marseille, si on veut demain aller jeter son ancre sans être taxé, il nous reste le devant de la Digue du Port, et l'entrée du port de Fos, au milieu des pétroliers. Les propriétaires de bateaux, et notamment des plus petites unités dont les propriétaires sont souvent des personnes de condition modeste, aspirent simplement à bénéficier de leurs droits de citoyens français et européens, en particulier celui de circuler librement et d’aller et venir sur le domaine public, notamment maritime."

Une taxe très onéreuse à recouvrer

Cette nouvelle taxe portée par certains élus - et qui a été votée par le Sénat - n'est pas "la poule aux œufs d'or".

Pour mémoire, les élus sardes, qui l'avaient instauré en 2006, l'ont supprimé en 2009 en raison d'une baisse de moitié de la fréquentation de leurs côtes. Les côtes françaises connaitraient la même désaffection, entrainant les mêmes conséquences désastreuses pour les professionnels de ces régions. Le manque à gagner fiscal pour les collectivités publiques serait bien supérieur au produit espéré de la nouvelle taxe, dont le recouvrement serait en outre couteux et complexe.

Rappelons que les taxes annuelles versées depuis 2006 par les plaisanciers au titre des droits de francisation ou de navigation, et qui s’élèvent à 37 millions d’euros par an, représentent la principale ressource financière du Conservatoire du littoral. Ce système de prélèvement existant a donc déjà une vocation écologique servant à financer un établissement dont c’est la mission.

Les conséquences pour la Marine, de la vente de la Fremm Normandie à l'Egypte

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Les conséquences pour la Marine, de la vente de la Fremm Normandie à l'Egypte

La vente par DCNS d’une frégate multimission à l’Egypte vient d’être officialisée, et du fait des délais très courts, c'est la frégate Normandie, commandée par la Marine Nationale qui sera finalement livrée !

Sur le plan pratique, la vente de la Fremm Normandie à l’Egypte aura un fort impact sur la Marine Nationale.

Elle nécessite une réorganisation complète de l’activité des équipages d’armement des actuelles Fremm Normandie et Provence, toutes deux en train de finaliser leurs périodes d’essai.

Concrètement,  l’équipage actuel de la Normandie va être transféré sur la Provence.

Le port base de la Provence sera Brest afin d’assurer la remontée en puissance des capacités de lutte anti-sous-marine sur la façade Atlantique comme initialement prévu. L’actuel équipage de conduite de la Provence sera pour sa part réaffecté sur la Languedoc actuellement en fin de construction, afin d'en terminer l’armement.

Du fait de la cession de la Normandie, l'arrivée des Fremm au sein de la flotte sera retardée de plusieurs mois.

Dans ce contexte, les FASM Montcalm et Jean de Vienne resteront en service plus longtemps que prévu : leurs dates de Retrait du Service Actif (RSA) sont de fait repoussées respectivement à 2017 et à 2018.

Des prolongations qui permettront à la Marine de continuer à assurer la tenue du contrat opérationnel sur tous les océans, 24/24 heures et 365 jours par an.


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Caractéristiques techniques des FREMM

Les frégates multimissions sont des navires polyvalents répondant à tous types de menaces aériennes, marines, sous-marines ou terrestres. Navires à la pointe de la technologie, les frégates FREMM sont parfaitement adaptées pour permettre aux marines clientes de faire face aux menaces actuelles et aux besoins croissants de sécurité maritime.

• Longueur hors tout : 142 mètres
• Largeur : 20 mètres
• Déplacement : 6 000 tonnes
• Vitesse maximale : 27 nœuds
• Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)
• Capacité de logement : 145 hommes et femmes
• Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

 

Volvo Ocean Race - dans 100 jours, Lorient !

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Volvo Ocean Race - dans 100 jours, Lorient !

Dans 100 jours, le pôle course au large de Lorient va vivre au rythme de la Volvo Ocean Race, la plus grande course au large autour du monde en équipage et par étapes.

LORIENT LA BASE, l’ancienne Base de sous-marins de Lorient et ses gigantesques infrastructures, sont devenues en 15 ans le plus important pôle de course au large d’Europe avec 10 teams permanents, 50 skippers professionnels, 12 nationalités, une cinquantaine d’entreprises très spécialisées !!

A 100 jours de l’arrivée des équipages de la Volvo Ocean Race, le pôle course au large se prépare  : 450 bénévoles recrutés, 800 entreprises liées au nautisme sur le pied de guerre, la Cité de la Voile Eric Tabarly en effervescence, sachant que la dernière édition de la Volvo avait attiré 250 000 visiteurs et généré 22 millions d'euros de retombées économiques pour le territoire.

La Sailing Valley, un pôle unique au monde

La Sailing Valley, arc côtier de Bretagne Sud dont Lorient est l’épicentre, concentre aujourd’hui 80 % des compétences françaises de la course au large. Lorient y truste les premières places, tant en nombre de skippers qu’en quantité d’entreprises spécialisées dans le nautisme.

L’ancienne Base de sous-marins, transformée en 15 ans en pôle de course au large à dimension européenne, accueille les meilleurs skippers du monde, eux-mêmes attirés (et attirant) les meilleures entreprises spécialisées internationales, portées par les synergies locales. Un cercle vertueux qui ne cesse de croître : la course au large génère directement plus de 300 emplois dédiés (sur les 800 que compte le site de LORIENT LA BASE) et quelque 11 millions d’euros annuels de retombées sur le territoire.

Pour privilégier l’installation de toute une filière nautique, Lorient Agglomération a réalisé des infrastructures très spécifiques offrant des synergies évidentes : village d’entreprises du nautisme, pôle course au large, Cité de la Voile Eric Tabarly, 1er port à sec fermé de France…

Peu à peu, Lorient-La Base est devenue un pôle touristique avec la Cité de la Voile Eric Tabarly, le musée du sous-marin Flore, des visites du K3 et du pôle course au large, une esplanade de 10 000 m2 pour accueillir les grands évènements, des espaces conçus pour le tourisme d'affaires… Chaque année, des milliers de visiteurs viennent découvrir le site et ses équipements, participer aux évènements nautiques ou longer les pontons accueillant les voiliers du pôle course au large.

10 teams permanents

Côté skippers, le pôle couse au large, c'est 1 kilomètre de pontons dédiés, quelques 90 coureurs, dont 50 skippers professionnels basés à l’année, une douzaine de nationalités, 10 teams permanents…

Le team Groupama est de ceux qui ont permis au pôle course au large lorientais de gagner ses galons internationaux. Mené par Franck Cammas, l’écurie installée en permanence à LORIENT LA BASE fait aujourd’hui référence : vainqueur de la dernière Volvo Ocean Race, recordman du trophée Jules Verne... Parmi ses voisins lorientais : Banque Populaire (Armel Le Cléac’h), Prince de Bretagne (Lionel Lemonchois), Groupe Queguiner Fondation Leucémie Espoir (Yann Elies), Oman Sail (Sidney Gavinet), Race for Water (Stève Ravussin), Initiatives-Cœur (Tanguy de Lamotte)… Jean-Pierre Dick (skipper Virbac-Paprec) et Jérémy Beyou (skipper Maître Coq) y ont même créé leur propres entreprises sur LORIENT LA BASE : Absolute Dreamer et Beyou Racing.

Tous ont choisi le pôle course au large de Lorient comme base d’entraînement pour ses atouts uniques : 1 200 m de façade maritime, 6.5 m de tirant d’eau, une accessibilité de la rade 24 h/24 et une proximité avec la haute mer.

En tout, une centaine de bateaux de tous types (une dizaine de Class40, 80 Figaros et Mini 6,50…) profitent des infrastructures sur-mesure : formations spécifiques, échanges d’informations, entraînements, émulation sur l’eau… sans compter la proximité des chantiers, des voileries, des entreprises d’électronique marine, etc. Une synergie qui a fait ses preuves : 25% de la flotte au départ de la dernière route du Rhum était basée à Lorient, 7 bateaux se sont préparés à LORIENT LA BASE lors du dernier Vendée Globe, 14 bateaux lorientais concourraient sur la dernière Transat Jacques Vabre, 1/3 de la flotte de la dernière Mini-Transat…

Lorient Grand Large en soutien

Pour accompagner l’ensemble des teams et skippers, Lorient Agglomération a mis en place en 2010 une structure dédiée : Lorient Grand Large. Elle prend en charge l'organisation des grands événements nautiques (Etape de la Volvo Ocean Race, Solitaire du Figaro, Tour de France à la Voile, Tour de Bretagne, Course de l’Edhec, etc.). Lorient Grand Large accompagne également plus de 70 skippers dans leur préparation de courses au large : entrainements sur l'eau, préparation physique, technique et théorique. Enfin, Lorient Grand Large fédère tous les acteurs du pôle course au large qu'ils soient institutionnels, entreprises ou skippers.


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VOLVO OCEAN RACE
2014-2015

 
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La taxe sur les mouillages votée - le gouvernement privatise l'accès à la mer

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La taxe sur les mouillages votée - le gouvernement privatise l'accès à la mer

En votant la taxe sur les mouillages forains, le gouvernement actuel remet en cause un droit ancestral à la liberté d'accès à la mer.

Pour le gouvernement, les plaisanciers sont tous des nantis, et qui dit nanti, dit taxe !

A moins de trois semaines des élections départementales, la sanction sera sans doute immédiate et brutale !

C'est dans la nuit de mardi que l'Assemblée Nationale a finalement voté cette nouvelle taxe qui s'appliquera aux bateaux de plaisance mouillant dans les zones protégées, zones qui représentent actuellement une superficie de 88000 km2, soit 24% des eaux métropolitaines et 50% des eaux corses.

Initialement voté au sénat, cet amendement avait été rejeté une première fois avant les vacances d'hiver à l'Assemblée, avant de revenir sur la table lundi et d'être voté par 48 voix contre 27.

L'initiateur de cette privatisation de l'accès à la mer est le député radical de gauche (!) Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de l'Assemblée de Corse, dont l'objectif  est de luter contre "la prolifération de très gros navires, qui viennent dans nos eaux", selon l'adage bien connu : les touristes, seul leur argent nous intéresse !

Le montant initilement prévu à 20 euros n'a pas été précisé, qui sera décidé par décret.

Si l'élu indique que cette taxe ne concernerait que la Corse, seule collectivité territoriale (avec le département des Pyrenées orientales) à gérer une aire marine protégée, cette situation n'est cependant pas figée.

Car à y regarder de plus près, les propos rasurants du gouvernement sont à nuancer grandement !

Présentée comme une mesure limitée aux seuls espaces corses des Bouches de Bonifacio et de Scandola, ce texte met en place un dispositif, qui potentiellement peut être généralisé à l’ensemble des aires marines protégées des côtes françaises.

Très proche de l’amendement initial du Gouvernement, il crée de facto les conditions d’un véritable divorce entre la communauté de la plaisance et les gestionnaires de l’environnement.

Or, les plaisanciers sont des acteurs majeurs de la préservation de l’environnement marin. Désormais, ils considèreront le développement des aires marines protégées, qu’ils appelaient de leurs vœux, comme une menace pour leurs libertés essentielles. Rappelons que ce sont les plaisanciers qui financent déjà à hauteur de 37 millions d'euros pas an, le conservatoire du littoral...

Contrairement aux propos tenus en séance publique par le député Giacobbi, cette mesure ne fait pas l’unanimité en Corse où elle n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable avec les acteurs de la filière nautique et touristique. Car à vouloir taxer le mouillage des bateaux de plaisance en Corse, ce dernier fait de faco la promotion de la Sardaigne si proche !! les professionnels locaux du tourisme apprécieront.

Le tollé engendré par la mise en place de cette nouvelle taxe est grand, et pourrait porter un coup fatal au secteur du nautisme et de la plaisance, qui emploie 40 000 salariés en France.

Il constitue une remise en cause d'une liberté d'accès à la mer qui a toujours existé et son image sera désastreuse pour les plaisanciers étrangers.

Elle reflète une profonde méconnaissance économique de la part d'une portion d'élus, grassement rémunérés par le contribuable, et dont le seul objectif et de remplir les caisses de leurs collectivités, ce, quelles qu'en soient les conséquences sur l'économie locale.

La Sardaigne avait instauré une telle taxe il y a trois ans. Elle a été supprimés deux ans plus tard, la fréquentation des côtes de l'île ayant chuté de 50%, engendrant une crise de l'économie nautique et touistique majeure. Des arguments dont monsieur Giacobbi n'a sans doute que faire !

En attendant, l'ensemble de la filière nautique et touristique se mobilise, à trois semaines des élections départementales...

Taxe sur les mouillages - les 4 contre-vérités du député Giacobbi

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Taxe sur les mouillages - les 4 contre-vérités du député Giacobbi

Pour faire voter son amendement relatif à une taxe sur les mouillages dans les aires marines protégées, le député Giacobbi, a pris quelques libertés avec la réalité...

Mardi soir, 75 députés sur les 577 rémunérés par l'assemblée nationale (!), ont voté (48 pour, 27 contre plus quelques abstentions) l'amendement du député Paul Giacobbi, président du conseil exécutif de l'Assemblée de Corse, instituant une taxe sur les mouillages dans les aires marines protégées.

A cette occasion, l'édile corse a "survendu" son texte pour en minimiser l'impact auprès des plaisanciers, pensant que ces derniers n'y verraient que du feu....

ActuNautique.com fait le point sur 4 éléments d'une argumentation mise en avant par le député Giacobbi, dignes de ceux... d'un arracheur de dents !!

1 / Un prétexte écologique qui ne tient pas

La taxe voté est "vendue" comme étant destinée à limiter l'impact des mouillages des bateaux de plaisance dans les Aires marine protégées, et ce, dans deux aires marine protégées du sud de la Corse.

Si telle était Vraiment la volonté du député Giacobbi, une loi n'était pas nécessaire. Il suffisait simplement que la collectivité de Corse, dont il est le président, organise des mouillages sur bouées dans ces deux parc marins, contre rémunération.

L'effet des ancres de bateaux sur les fonds marins disparaîtrait et le tour serait joué !! Le prétexte écologique est d'autant plus énorme que le texte voté ne cherche pas à limiter le nombre de bateaux pouvant mouiller sur une aire marine protégée, mais juste à les taxer !!

La motivation environnementale est donc totalement fallacieuse !

2 / Une loi destinée à s'étendre sur l'ensemble du littoral

Faire voter une loi limitée à la Corse peut sembler étonnant, surtout quand on sait qu'elle n'est pas nécessaire comme on vient de le voir !

La raison de cette démarche est à rechercher plus loin et nécessite de prendre un peu de recul...

Le député Giacobbi a précisé que cette loi ne s'appliquerait qu'à la Corse, seule collectivité gérant une aire marine protégée, et que les plaisanciers de l'hexagone, pouvaient donc dormir sur leurs deux oreilles. Cette assertion est fausse !

Il a dans ce sens modifié le texte initialement présenté, pour ne permettre la perception de cette taxe que sur les aires marines protégées gérées par des collectivités territoriales et leurs établissements publics. Dont acte !! Mais que cache réellement cette modification ??

Une argumentation totalement fallacieuse à plusieurs niveaux :

  • La Corse n'est pas la seule collectivité territoriale à gérer de telles aires : le département des Pyrénées Orientales en gère également une, un détail qu'il ne pouvait pas ignorer, Giacobbi cumulant la fonction de... président de l'Agence des Aires Marines Protégées, administration d'Etat qui gère la majorité des ces zones !
  • En fin connaisseur du dossier, Giacobbi, sait que cette administration est exsangue et que l'Etat ne rajoutera pas au pot !! Il lorgne d'ailleurs avec gourmandise les 37 millions d'euros collectés chaque année par le Conservatoire du Littoral auprès des plaisanciers dans la cadre du DAFN (Droit Annuel de Francisation et de Navigation), et oeuvrerait en sous main pour faire absorber ce dernier par son agence...
  • Il sait aussi parfaitement que l'Etat va créer 10 nouvelles aires marines protégées d'ici 2020 ce qui conduira au fait que près de 50% du littoral hexagonal devraient à terme passer sous ce statut, et que l'Etat sera incapable de les financer.
  • Dans ce cadre, il anticipe le fait que l'Etat va transférer aux Régions la gestion des Aires Marines Protégées, ce qui explique qu'il ait fait modifier le texte initial de loi, en indiquant que seules les collectivités territoriales et leurs agences (et non plus l'Etat), pourra encaisser la taxe sur le mouillage !!!

Le député Giacobbi joue donc avec 2 tours d'avance, anticipant ce transfert de compétences pensant que personne n'y verra rien !!

La conséquence de cette mesure est que d'ici 2020, une belle moitié du littoral sera privatisé, permettant aux plus riches de ne plus être dérangés... par les embarcations de monsieur tout le monde !! Une belle mesure sociale de la part d'un gouvernement de gauche, mise en place en deux étapes, pour endormir les plaisanciers !!

3 / La contre-vérité sur la Sardaigne

Dans son argumentation, le député Giacobbi met en avant que la taxe en vigueur en Sardaigne, détournerait les bateaux vers la Corse, avec tous les ravages que l'on imagine.

Or, il n'existe pas de taxe sur les mouillages en Sardaigne ! Etonnan qu'il ne le sache pas, non ?? 

Le principe de la taxe qu'il propose y a été adopté en 2006, puis supprimé en 2009, après une chute de 50% de la fréquentation du littoral qui a fait plonger l'économie de l'Ile.

Aujourd'hui, seul le Parc National de la Madalena, en Sardaigne, impose le versement d'une redevance, allant de 10 à 40 euros pas bateaux, dans le cadre de mouillages sur bouées et de services haut de gamme proposés aux plaisanciers, une démarche très compréhensible, mais totalement différente de la taxe Giacobbi !!

A tout moment, la collectivité de Corse peut mettre en place ce principe de mouillage sur bouées, contre rémunération, dans les aires marines protégées, comme vu au point 1 de cet article !!

4 / Les Corses consultés sur cette mesure

Dans son argumentation, le député Giacobbi a indiqué que les Corses étaient d'accord sur cette mesure !

Cette allégation est fausse. L'accord général sur cette mesure, vient en partie du fait que Camille de Rocca Serra a proposé un amendement visant à dédouanner les Corses du paiement de cette taxe, selon le principe que les bateaux corses doivent sans doute moins polluer les aires marines protégées que ceux des touristes !!

De fait, les Corses sont d'accord sur le fait de ne pas payer cette future taxe !!!

En revanche, la filière nautique corse, tout comme le secteur de l'hôtellerie-restauraton et de la distribution n'ont jamais été consultés, qui sont vent debout contre cette taxe, dont on a vu les ravages engendrés par celle mise en place nen Sardaigne entre 2006 et 2009 !!

=> signer la pétition, maintenant !!


Scoop - livraison fin mars d'un yacht catamaran Catana de 70 pieds

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Scoop - livraison fin mars d'un yacht catamaran Catana de 70 pieds
Scoop - livraison fin mars d'un yacht catamaran Catana de 70 pieds

Le chantier Catana finalise la construction d'un voilier catamaran de 70 pieds, dont la livraison doit intervenir fin mars.

Bien connu pour ses voiliers catamarans sportifs de voyage, le chantier Catana, qui a surpris le secteur en dévoilant une gamme de voiliers plus familiaux, les Bali, s'apprète à mettre à la mer un Catana 70, son flagship, fin mars.

Cette unité custom est la plus grande unité de la gamme des catamarans Catana, qui comprend 5 modèles, à savoir les Catana 42, 47, 53, 59 et 70.

Grand frère du Catana 59, le Catana 70 est le bateau de tous les superlatifs, un bateau d’exception à la silhouette élancée et aux lignes racées.

Ce yacht sportif se distingue notamment par ses nouvelles dérives courbes révolutionnaires qui permettent un effet hydrofoil. Il bénéficie également d’une importante longueur et d’une puissance accrue qui en font un catamaran de voyage ultra performant.

Sa voilure empruntée aux bateaux de course avec une grand’ voile courte, facile à gérer et une voile avant agrandie, permettent au Catana 70 de réaliser des performances inégalées.

Une unité qui séduira tout autant les sportifs en quête de sensations et d’adrénaline que les épicuriens souhaitant embarquer pour un voyage au long cours en profitant d’un raffinement total.

Scoop - livraison fin mars d'un yacht catamaran Catana de 70 pieds
Scoop - livraison fin mars d'un yacht catamaran Catana de 70 piedsScoop - livraison fin mars d'un yacht catamaran Catana de 70 pieds

 

Fiche technique du Catana 70

Architecte - Chantier Catana
Catégorie de navigation - A
Procédé de fabrication - Sandwich mousse en infusion Carbone Twaron
Longueur hors tout - 20,86 m
Longueur de flottaison - 20,86 m
Largeur - 9,49 m
Poids lège - 21,5 t
Tirant d'eau dérives hautes - 1,56 m
Tirant d'eau dérives basses - 3,75 m
Tirant d'air - 28,75 m
Hauteur du mât - 26 m

Surface Grand Voile - 122 m²
Surface de voile au près - 215 m²
Surface de voile au portant - 267 m²
Puissance motorisation - 2 x 150 cv
Réserves d'eau douce - 800 l
Réserves de gazoil - 800 l
Garantie structure - 5 ans

 

Taxe sur les mouillages - le Yacht Club de France dénonce une confiscation de la mer

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Taxe sur les mouillages - le Yacht Club de France dénonce une confiscation de la mer

Suite au vote par l'Assemblé Nationale de la taxe sur les mouillages dans les Aires Marines Protégées initiée par le député Paul Giacobbi, Yves Lagane, président du Yacht Club de France, dénonce une confiscation de la mer...

"Depuis mi-janvier, un amendement essaie tant bien que mal de faire son chemin dans le processus d’adoption de la loi sur la Nouvelle Organisation Territoriale.

Nous jugeons que cette initiative est une erreur. Présupposant que les milieux maritimes « sont susceptibles d’être mis en péril par la pression exercée par les plaisanciers », il institue une « redevance pour tout navire mouillant dans le périmètre d’une Aire Marine Protégée métropolitaine ou ultramarine ».

Privé de président depuis la démission récente de Gérard d’Aboville, le Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance reste malheureusement silencieux sur ce sujet si important. La Fédération des Industries Nautiques (FIN), l’Union Nationale des Associations de Navigateurs de Plaisance (UNAN), la Fédération Française des Ports de Plaisance (FFPP) et la Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers (FNPP) se sont, en revanche, exprimées avec force pour dénoncer les conséquences administratives et économiques de la mise en place d’une telle redevance qui est en réalité un nouvel impôt discriminatoire.

Le Yacht-club de France est bien sûr solidaire de ce plaidoyer. Mais il nous apparaît qu’au-delà de ces arguments, c’est la relation future des français avec la mer qui est en jeu.

Nous estimons à près de cinq millions le nombre de navigateurs pratiquant régulièrement la plaisance au large de nos côtes à bord de six cent mille navires actifs immatriculés à la plaisance. Représentant tous les milieux sociaux – la plaisance n’est pas un loisir de riches, mais de passionnés – ils constituent aujourd’hui la part la plus importante des acteurs maritimes de nos zones littorales. Ils contribuent largement à l’entretien de la connaissance précieuse et intime de nos approches maritimes. Loin de les mettre en péril, ils sont dans leur très grande majorité les ardents défenseurs des valeurs que porte la pratique de la mer : responsabilité, solidarité, initiative, respect de l’autre et de la mer.

Ces valeurs s’acquièrent par une véritable imprégnation dans la durée au sein des éléments marins naturels, la mer, la côte, le vent, la houle, les marées et les courants avec lesquels il leur faut composer, sans possibilité de tricher. Le mouillage sur rade naturelle est partie intégrante et nécessaire de cette navigation. Il est la respiration du plaisancier. L’assujettir à un impôt peut être comparé sans forcer le trait à une improbable taxation du droit de respirer en certains lieux.

L’extension programmée par nos gouvernements de la superficie de nos Aires Marines Protégées est une très bonne chose. S’il vous plaît, Mesdames et Messieurs les parlementaires, ne les transformez pas en musées en dissuadant les navigateurs de plaisance de les pratiquer ! Vous feriez disparaître de précieux ambassadeurs d’une culture maritime dont notre pays a tant besoin.

Mesdames et Messieurs les parlementaires, s’il vous plaît, ne nous confisquez pas la mer !"


Yves Lagane
Président du Yacht Club de France

=> signer la pétition, maintenant !!

VIDEO - un grand requin blanc attaque un semi rigide et crève l'un de ses flotteurs

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VIDEO - un grand requin blanc attaque un semi rigide et crève l'un de ses flotteursVIDEO - un grand requin blanc attaque un semi rigide et crève l'un de ses flotteurs

Belle frayeur en mars 2014 pour une équipe de télévision au large de l'Afrique du Sud.

Les journalistes de l'équipe de l'émission MaxAnimal en seront quittes pour une belle frayeur, qui auront pu voir ce qu'il est en d'aller titiller un grand requin blanc !

En cours de tournage sur un autre sujet, ils ont soudain aperçu le squale qui croisait non loin de leur embarcaton et ont aussitôt imergé une caméra afin de le filmer.

Troublé dans son intimité, ce dernier n'a guère apprécié ce procédé, et a bientôt sorti la tête de l'eau pour s'attaquer - avec  succès - à l'un des flotteurs du semi-rigide. 

Devant la tournure prise par les événements, l'équipe du bateau a préféré lancer le moteur et rejoindre la terre ferme, on ne sait jamais...

Coupe de France RSX au Yacht Club de Carnac du 13 au 15 mars

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Photo - Jesus Renedo - Sailing Energy - ISAF

Photo - Jesus Renedo - Sailing Energy - ISAF

Du 13 au 15 mars 2015, le Yacht Club de Carnac (YCC) accueillera la Coupe de France RS:X. 60 compétiteurs sont attendus pour l’évènement dont Louis Giard, licencié au Yacht Club de Carnac.

La Coupe de France RS:X sera la première grosse régate de l’année au Yacht Club de Carnac après la trêve hivernale.

Elle devrait rassembler une soixantaine de compétiteurs français à Carnac le week end du 13 au 15 mars. Parmi les concurrents en lice, Louis Giard qui jouera à domicile.

Licencié au Yacht Club de Carnac, Louis aura l’avantage de bien connaitre le terrain. Membre de l’équipe de France, champion du monde des -21 ans et vainqueur de la Coupe du Monde l’année dernière, il a déjà un beau palmarès derrière lui. Son objectif : décrocher son ticket pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016. La concurrence sera rude car les autres membres de l’équipe de France devraient être présents, notamment Pierre Le Coq, Thomas Goyard et le champion du monde en titre Julien Bontemps.

Chez les filles, Charline Picon championne du monde RS:X 2014 devrait être présente ainsi qu’Eugénie Ricard. Hélène Noesmoen, 3ème de l’étape AFF à Carnac en novembre dernier, a également annoncé sa venue.

La planche

La Neil Pryde RS:X est la planche à voile olympique, désignée par la Fédération Internationale de Voile (ISAF) depuis les Jeux Olympiques 2008. Très large et très toilée, la RS:X est exigeante sur le plan physique et déjauge rapidement pour atteindre des vitesses élevées. Grâce à sa dérive, elle remonte au vent et peut s'exprimer sur des parcours olympiques standards, contrairement aux planches funboard (sans dérive) qui naviguent sur des parcours slalom.


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Sports de Glisse

Le chantier Ocea (85) annonce la vente d'un yacht de 30m

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Le chantier Ocea (85) annonce la vente d'un yacht de 30m

La chantier sablais Ocea vient de signer la vente d'un Commuter 90, un yacht de sa nouvelle gamme Commuter.

L'année commence bien pour le chantier Océa basé aux Sables d'Olonne dans le domaine du yachting, puisque la société vient de concrétiser la signature d'un Commuter 90, un yacht de grand voyage d'une longueur de 29,90m hors-tout, dont la livraison est prévue à l'été 2016, pour un client français.

Bien connu pour ses patrouilleurs militaires, ses OPV et bateaux de pêche, le chantier Océa a développé avec succès une gamme de yachts et super-yachts qui ont fait sa réputation, en particulier la gamme des "Commuter" signée par le cabinet d'architecture navale Joubert-Nivelt, des unités qui se distinguent par leur profil très particulier, leur carène perce-vagues et leurs aptitudes en navigation hauturière.

Cette gamme, dont le dernier opus, l'Elisabet (un Commuter 155), avait été livré en 2011 aux Sables d'Olonne a depuis lors été renouvelée en septembre 2013 (lire notre article). 

Toujours signée Joubert-Nivelt, elle comprend désormais 4 modèles s'échelonnant de 33 à 60m de long, et propose des yachts aux lignes tendues, pourvus de grandes surfaces vitrées, de vastes ponts dégagés, et d’importantes zones bain de soleil. L’organisation générale des ponts a été optimisée afin de favoriser la circulation à bord et la communication intérieur/extérieur. Les annexes sont stockées à l’abri, dans des garages fermés.

L'unité vendue la semaine dernière est donc une adaptation du premier modèle de la gamme puisqu'elle mesure 29,90m hors tout au lieu des 33m "catalogue".

Une adaptation rendue possible par le fait que chaque unité vendue est fortement personnalisée selon les desiderata de son propriétaire.

 

Fiche technique OCEA Commuter 90

ARCHITECTE NAVAL JOUBERT / NIVELT - CONSTRUCTEUR OCEA - COQUE ALUMINIUM
SUPERSTRUCTURES ALUMINIUM - LONGUEUR HORS TOUT 29.90 M - LARGEUR 7.20 M
TIRANT D'EAU MAX 1.90 M - DEPLACEMENT 140 TONS - MOTORISATION 2 x 1 000 BHP
VITESSE MAX 18.0 KTS - VITESSE DE CROISIERE 14.0 KTS - AUTONOMIE 4 000 NM @ 10 KTS COMBUSTIBLE 25 000 LTS - EAU DOUCE 3 800 LTS - INVITES 8 - EQUIPAGE 4.

Juridique - plaisance collaborative, une houle juridique instable

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Juridique -  plaisance collaborative, une houle juridique instable

Bourse aux équipiers, location entre particuliers, bateaux-stop, cobaturage... les plateformes de plaisance collaborative sont présentes sur la toile depuis quelques années et surfent sur la vague du numérique.

Ces plateformes mettent en relation propriétaires de navires et équipiers désireux de naviguer pour une journée, un week-end et parfois plus...

Force est de constater que cette nouvelle pratique de navigation, motivée par le développement des nouvelles technologie et un désir de naviguer à moindre coût, se développe dans un flou juridique et pose des difficultés ou tout du moins soulève des interrogations. En outre, certains professionnels du nautisme peuvent y voir un frein, voire une concurrence déloyale à leurs activités.

Le principe de la location entre particulier ou de la bourse aux équipiers est louable à condition de respecter certaines règles

Si certains sites font preuve de transparence et respectent la règlementation comme Sailsharing (locations entre particulier) ou VogavecMoi (bourse aux équipages), force est de constater que d’autres plateformes opèrent une confusion entre plaisance d’agrément et plaisance commerciale. Sous couvert de l’ambition de développer une pratique collaborative, se développent en arrière-plan des annonces de travail dissimulé et de concurrence déloyale vis à vis de la plaisance professionnelle.

La bourse aux équipiers : un contrat de prêt ?

Il serait tentant de qualifier juridiquement le système de bourses aux équipiers par un contrat de prêt modifié. Ce dernier est un contrat à titre gracieux, autrement dit, il s'agit de prêter son bateau sans aucune indemnisation à charge du prêteur de le rendre selon les conditions du contrat de prêt (prêt du navire pendant telle période, le rendre à tel endroit etc...).

Cette qualification est cependant loin d'être satisfaisante et trop éloignée de la réalité de la bourse aux équipiers. En effet, si la pratique est obligatoirement une plaisance d'agrément qui exclut toute rémunération du skipper, le navire n'est pas prêté puisque le propriétaire reste à son bord et conserve la garde de la chose (sa gestion nautique) durant son utilisation.

La bourse aux équipiers : un contrat de fait qui s'apparente au covoiturage ou à l'autopartage

La bourse aux équipiers est un contrat de fait qui n'appartient à aucune catégorie juridique classique. Il s'agit d'un contrat "sui generis", autrement dit une convention qui n'entre dans aucune catégorie déjà répertoriée par le droit commun et nécessite de créer des textes spécifiques. Il convient donc de raisonner par analogie pour trouver une solution et combler un vide juridique. Deux solutions semblent possibles :

Une analogie avec le covoiturage

Le covoiturage consiste à partager un véhicule avec des personnes qui effectuent le même trajet. Selon le ministère de l’écologie du développement durable et de l’énergie, en charge des transports, le covoiturage peut être défini comme : «l’utilisation en commun d’un véhicule terrestre à moteur par un conducteur non professionnel et un ou des passagers majeurs sur un itinéraire ou section d’itinéraire commun».

Le covoitureur est généralement le propriétaire du véhicule, le trajet peut être réalisé à titre gracieux ou en échange d’une participation aux frais (péage, carburant).

Une analogie avec l'autopartage

L’autopartage est un système de véhicules utilisables successivement, pour une durée limitée, par plusieurs utilisateurs, moyennant un paiement (abonnement, forfait). Il peut y avoir un ou plusieurs propriétaires qui partagent l’utilisation du véhicule, le propriétaire peut être une société. Il existe trois formes d’autopartage :

  • l’autopartage entre particuliers qui s’effectue entre amis, voisins ou proches ;
  • les services d’autopartage qui se rencontrent surtout dans les centres-villes des grandes agglomérations (parc de voitures en libre-service) ;
  • la location de voitures entre particuliers qui s’effectue par le biais de sites internet spécialisés.

Le principe de gratuité

Que l'un ou l'autre des analogies soient retenues, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle, dans un communiqué du 7 février 2014, que le covoiturage est licite à condition qu’il soit gratuit ou que l’argent versé par les personnes transportées corresponde à un partage des frais générés par l’utilisation du véhicule.

Dans un arrêt rendu le 12 mars 2013 (Cour de cassation, civile, Chambre commerciale, 12 mars 2013, pourvoi 11-21.908), la Cour de cassation s’était en effet prononcée sur le caractère licite du covoiturage. Ayant constaté une baisse subite de la fréquentation de ses autocars, une entreprise de transports avait intenté un procès à une dizaine de salariés d’une société. Elle leur reprochait de ne plus emprunter ses autocars et d’avoir organisé un covoiturage pour se rendre de leurs lieux de résidence à leur lieu de travail et de créer ainsi une situation de concurrence déloyale.

La Cour de cassation avait considéré qu’il n’y avait pas de concurrence déloyale, les salariés ayant seulement organisé entre eux un système de covoiturage gratuit, soit en assurant gratuitement le transport, chacun à leur tour, soit en dédommageant le conducteur pour ses frais de carburant, de péages, d’assurance, d’usure du véhicule...

En revanche, dans la même affaire, la Cour de cassation avait jugé qu’une conductrice qui effectuait de façon régulière des transports rémunérés de personnes au volant d’un minibus commettait des actes de concurrence déloyale à l’encontre de l’entreprise de transport public.

On peut y voir là un avertissement pour des opérations de cobaturage entre lignes régulières…

Une assurance indispensable

La bourse aux équipiers est un service amical dont l'éventuelle contrepartie financière est limitée au partage des frais. Le propriétaire n'accepte donc pas de rémunération et ne réalise pas de bénéfice, faute de quoi il se retrouverait dans une situation de transport de personne rémunéré qui nécessite une assurance professionnelle spécifique.

Le propriétaire du navire doit souscrire au minimum une assurance responsabilité civile. Cette garantie couvre les dommages qui peuvent être occasionnés à des tiers lors d'un sinistre. Ainsi, les "passagers" sont garantis par cette assurance obligatoire. Cependant, il est toujours préférable de vérifier son contrat, car certaines situations peuvent être exclues des situations garanties comme le "prêt de la barre" qui pourrait engendrer une majoration de la franchise...

Conclusion

En l'absence à ce jour de décision de Tribunaux sur le système de bourse aux équipiers, nous recommandons pour les sites développant cette pratique à la plus grande vigilance dans la mise en relation et notamment nous appelons leur attention sur le caractère illicite de toute pratique d'un tel site prévoyant une rémunération du propriétaire du navire, au-delà du simple partage des coûts.

Le transport de passagers ou la location, sous couvert de bourse aux équipages, réalisé dans un but lucratif est illégal. Il constitue en effet une activité de transport non autorisée. Les personnes qui s’engageraient dans cette activité, notamment via des sites de mise en relation, s’exposeraient des sanctions pénales. De même, l’entretien d’une confusion entre le système de bourse aux équipiers licite et un service de transport à but lucratif constitue une pratique commerciale trompeuse

 

Au sujet de l'auteur de cet article

Titulaire du Master 2 Droit et sécurité des activités maritimes et océaniques de la Faculté de droit de Nantes, Jérôme Heilikman est juriste spécialisé en droit maritime et droit social des marins. Il travaille depuis 2012 à la Sous-direction des affaires juridiques de l’Enim (sécurité sociale des marins) en charge spécifiquement de la mobilité internationale des marins et de la participation à la codification du Code des transports dans sa partie règlementaire.

En parallèle il a cofondé Légisplaisance, association rochelaise qu’il préside et dont l’objet est d’expliquer le droit de la plaisance et de mettre en relation les spécialistes du droit et les plaisanciers. L’association a publié fin 2014 le guide du droit de la plaisance.

Pour aller plus loin...

L’association LEGISPLAISANCE a publié « Le droit de la plaisance - Guide en 50 fiches thématiques » aux Éditions Ancre de Marine et parrainé par François GABART, vainqueur du Vendée Globe à bord de MACIF. Ce guide juridique et pédagogique est un nouvel outil de référence pour les plaisanciers et sera, un compagnon de voyage indispensable pour affronter la houle juridique....

site internet : http://www.legisplaisance.fr
Page facebook : http://www.facebook.com/legisplaisance

 

LE DROIT DE LA PLAISANCE
Broché: 240 pages
Editeur : Ancre de Marine (12 décembre 2014)
Collection : SANS COLLECTION
Langue : Français
ISBN-10: 2841412970
ISBN-13: 978-2841412976
Dimensions du produit: 22 x 2,5 x 15 cm

Les Nauticales, premier salon à flot de la saison, du 14 au 22 mars à La Ciotat (13)

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Les Nauticales, premier salon à flot de la saison, du 14 au 22 mars à La Ciotat (13)

Du 14 au 22 mars, La Ciotat accueillera les Nauticales, premier grand salon de la saison qui accueille près de 500 bateaux !

Pour cette édition 2015, ActuNautique.com a retenu les 9 points, à ne pas manquer sur les pontons de la Ciotat !

UNE ENTRÉE UNIQUE

Cette année, les visiteurs rentreront sur le salon uniquement par l’entrée de la Tasse, un accès spécifique sera mis en place depuis l’esplanade le Saut du Loup située boulevard Wilson, mais également du parking. Le sens de circulation instauré en 2014 sera conservé, ce qui permet non seulement une meilleure visibilité des exposants et aux visiteurs de découvrir toutes les zones d’exposition. Le hall Equipements créé en 2014 sera reconduit et un nouveau hall Services prendra place quai des Capucins.

DES QUAIS PAR THEMES

Deux bassins – Bérouard et Capucins – et plusieurs quais sont proposés aux visiteurs des Nauticales 2015.

Aussi, afin de parfaire la lisibilité des bateaux exposés, des thématiques par quai ont été mises en place pour optimiser les présentations à flot des exposants. Les visiteurs pourront ainsi découvrir côté Bérouard, un quai réservé aux Bateaux de Tradition et au patrimoine maritime.

Côté Capucins, on trouvera :

  • Les trois pannes 100, 200 et 300 réservées aux bateaux neufs en exposition,
  • Quai des Capucins avec le bateau de la SNSM, l'Apréamare de 22 mètres, les Grands Surprises de Team Winds qui sont les bateaux de la régate d’Euromed’sCup, etc.
  • Quai Nord, un quai réservé aux Yachts Classiques et aux Bateaux Événements.

40 NOUVEAUTÉS BATEAUX À DECOUVRIR !

Sur les 500 bateaux exposés, Les Nauticales présenteront plus d’une quarantaine de nouveautés 2015 dont certaines ont été présentées au dernier Nautic de Paris (France) et d’autres, au récent Boot de Düsseldorf (Allemagne).

Une véritable aubaine et un vrai positionnement stratégique pour Les Nauticales qui, grâce à ce choix de date et de lieu, peut présenter en exclusivité française et à flot de nombreuses nouveautés.

Les nouveautés cette année : le Dehler 46, le Ciera 8 de Brunswick, le Cap Camarat 7.5 de Jeanneau, le Medline 660 de Zodiac, le Dufour 382, la Gazelle Breizh, la MC5S de Bénéteau…

DES JOURNÉES THÉMATIQUES

Organisé sur 9 jours, le salon Les Nauticales présentera cinq journées thématiques en semaine. Si les week-ends seront animés avec des animations pour tous, les thèmes abordés en semaine seront les suivants :

  • Lundi 16 mars, Journée Environnement & Développement durable ;
  • Mardi 17 mars, Journée Patrimoine & Tradition ;
  • Mercredi 18 mars, Journée Jeunesse ;
  • Jeudi 19 mars, Journée Economie ;
  • Vendredi 20 mars, Journée Sports Nautiques. 

UN NOUVEAU HALL SERVICES

Les Nauticales innovent cette année en créant un hall Services, forts du succès du hall Equipements lancé en 2014 et reconduit cette année. Cet espace de 250m2, situé Quai Nord le long du Bassin des Capucins, permettra aux visiteurs de rencontrer les acteurs du nautisme dédiés aux Services à la navigation.

DES RENCONTRES AVEC LE PARRAIN

Cette 13ème édition sera parrainée par le skipper Jérémie BEYOU. Vainqueur pour la 3ème fois de la Solitaire du Figaro et 2ème de la Route du Rhum en 60 pieds Imoca, Jérémie sort d’une saison 2014 remplie de succès. Il se prépare à une année 2015 chargée, puisqu’il tentera un quadruple titre sur la Solitaire, disputera le Tour de France à la Voile et travaillera sur son 60 pieds Imoca Maître CoQ pour être dans les favoris du prochain Vendée Globe 2016.

Une course mythique, à laquelle il a été le premier à s’inscrire ! Retrouvez-le, les samedi 14 et dimanche 15 mars sur le salon !

L’ESPACE GLISSE ET VOILE LÉGÈRE

Cet espace de 4.000 m2 accueille un bassin de 500m2 ainsi que les professionnels du secteur qui exposeront leurs nouveautés. Sorties en mer, essais de matériel, baptêmes, démonstrations dans le bassin et dans le port.

Tout cela encadré par des professionnels qui n’hésiteront pas à se mettre à l’eau pour faire partager leur passion !

Présence de nombreux champions locaux comme Thomas Traversa (champion du monde de vagues en funboard 2014), les frères Moussilmani, funboarders connus de Marseille, devraient être là le mercredi 18 pour la journée jeunesse, Olivia Piana (vice-championne du monde de SUP) initiera les visiteurs au SUP, les 2 week-ends et le mercredi 18 dans le bassin et en mer.
Le Dragon Boat de l'association "Sidéral Time Club"de Marseille, présent les week-ends et mercredi emmenera les pagayeurs dans cette embarcation de 22 places.

Patrice Gotti, guide de pêche fera des démonstrations commentées dans le bassin des kayaks de pêche Hobie.

Un "trophée des Nauticales" sera organisé avec EOLE Club la Ciotat dans la baie devant le port, un parcours à emprunter avec GPS en kayak, Sup, Planche à voile, un avant du Trophée du Golf d'Amour qui sera en place cet été dans la baie de La Ciotat. Tous les jours de 14 h à 17h, la présentation officielle se fera le samedi 14 mars à 14h !

L’ESPACE CLASSIQUE & TRADITION

Les visiteurs pourront découvrir les histoires des capitaines de bateaux traditionnels et embarquer les week-ends (inscription sur l’Espace Classique & Tradition). Une quinzaine de barquettes marseillaises seront présentes sur le salon comme Marie Louise (1899), Stéphanie (1920), ou celles aux noms évocateurs comme Sirène, Le Lutin, Li Renaire, L’Horizon, Léontine ou encore le Ciotaden… La Flâneuse, unique tartane de 18,50 mètres du littoral Marseillais, sera amarrée au salon au milieu des barquettes.

Côté Classiques, on pourra apprécier la présence de plusieurs bateaux prestigieux comme l’Armide (goélette de 18,72 mètres datant de 1938), Oiseau de Feu (cotre marconi de plaisance de 21,00 mètres de 1937), Sibylle, une très belle unité classique construite en 1911 dont le propriétaire vous racontera l’histoire avec passion, Dénébola un plan Herreshoff de 1955 de 19,50 mètres gréé en ketch, Heimat un sloop de 1935, Briséis construit en 1930 et premier voilier à propulsion électrique et Jill, un très joli petit sloop de 8,00 mètres construit en 1935.

Cet Espace Classique & Tradition est animé par des associations de La Ciotat (Les Calfats de l’Escalet et Carènes), de Marseille (Les Pescadous de l’Estaque) et avec la présence de la FPMM (Fédération pour le Patrimoine Maritime de la Méditerranée) qui organise dans la Chapelle des Pénitents Bleus, avec l’aide de très nombreux contributeurs, une exposition sur « La pêche artisanale en Méditerranée ».

DE MULTIPLES TEMPS FORTS !

Impossible de citer l’ensemble des temps forts de cette édition 2015 ! Inauguration avec la présence de M. Guy Teissier, président de MPM le samedi 14 mars à 11h, présence du parrain Jérémie Beyou les 14 et 15 mars, projection au cinéma l’Eden du film de Corentin de Chatelperron, « Nomade des mers» avec le skipper disponible pour répondre aux questions des spectateurs le même jour, compétition de Rock Fishing avec 60 participants le premier week-end, fly-board dans le bassin des Capucins, exposition dans la Chapelle des Pénitents Bleus, baptêmes, initiations et démonstrations dans le bassin de l’Espace Glisse, opérations sauvetage par la SNSM le deuxième week-end… 


Mort de la navigatrice Florence Arthaud dans le crash argentin

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Mort de la navigatrice Florence Arthaud dans le crash argentin

La navigatrice française surnommée la "petite fiancée de l'Atlantique" est décédée dans l'accident d'hélicoptère survenu hier en Argentine, lors du tournage de l'émission Dropped.

C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris la disparition survenue hier de Florence Arthaud, la navigatrice française à qui l'on doit d'avoir ouvert aux femmes, le monde de la course au large réputé si machiste.

Personnage haut en couleur, à la langue bien pendue, mi-navigatrice, mi-aventurière, Florence Athaud s'était fait un nom, dans les années 70-90, avec toute cette vague de jeunes skippers apparue dans le sillage des Alain Colas, Olivier de Kersauson et Eric Tabarly et aura ouvert le monde de la course au large à des navigatrces telles Isabelle Autissier et Catherine Chabaud.

Sa passion pour la mer, c'est de son père, l'éditeur Jacques Athaud, qu'elle lui est venue, de leurs navigations communes mais aussi de certains ouvrages qu'il éditait, notamment ceux d'Eric Tabarly et de Bernard Moitessier.

En 1975, à l'âge de 18 ans, après une grave maladie qui la verra immobilisée plusieurs mois, elle se lance dans sa première transtlantique.

En 1978 débute sa carrière de skippeuse avec sa première Route du Rhum dont elle finira 11ème, sur X.Périmental.

En 1990, elle remporte la Route du Rhum sur Pierre 1er et conquiert ses lettres de noblesses face au meilleurs skippers masculins du moment, quelques mois seulement après avoir terminé 3ème de la Twostar, toujours sur PIerre 1er, avec Patrick Maurel.

En octobre 2011, tombée à la mer en pleine Méditerranée lors d'une navigation alors qu'elle était seule à bord de son voilier, elle n'avait dû la vie sauve qu'à son téléphone portable qui avait permis aux secours de la retrouver, en hypothermie, deux heures après, ce qui lui avait valu cette déclaration bien dans la veine du personnage : "Ce n'était pas mon jour, il y a eu de vrais miracles".


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Courses & Régates

 

Le Palmarès sportif de Florence Arthaud

2007 : 11e de la Transat Jacques-Vabre sur Deep Blue (Class40) avec Luc Poupon
2007 : 2e de la Route de l'équateur sur Deep Blue avec Luc Poupon et Alexia Barrier
2004 : 27e de la Transat AG2R sur L'esprit d'équipe avec Lionel Péan
2000 : 12e de la Transat AG2R sur Fleury Michon avec Philippe Poupon
1998 : 6e de la Transat AG2R sur Guy Cotten - Chattawak avec Jean Le Cam
1996 : 2e de la Transat AG2R sur Guy Cotten - Chattawak avec Jean Le Cam
1990 : 1re de la Route du Rhum sur Pierre 1er
1990 : 3e de la Twostar sur Pierre 1er avec Patrick Maurel
1988 : 7e de la Transat anglaise sur Groupe Pierre 1er
1986 : 11e de la Route du Rhum sur Energie et Communication
1982 : 20e de la Route du Rhum sur Biotherm II
1981 : 6e de la Twostar sur Monsieur Meuble avec François Boucher
1978 : 11e de la Route du Rhum sur X.Périmental

Florence Arthaud - vidéo de sa victoire dans la Route du Rhum 1990

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Florence Arthaud - vidéo de sa victoire dans la Route du Rhum 1990Florence Arthaud - vidéo de sa victoire dans la Route du Rhum 1990

En 1990, Florence Arthaud, disparue hier dans un crash d'hélicoptère en Argentine, remportait la mythique transatlantique en Solitaire.

Une victoire obetenue sur son trimaran Pierre 1er, qui consacrait la navigatrice française devant toute la fine fleur des skippers masculins du moment, Mike Birch, Philippe Poupon, Laurent Bourgnon, Lionel Péan, et qui ouvrait de façon magistrale le petit monde de la course au large, réputé pour son machisme, aux femmes.

Cette vidéo de 1990 de l'INA commente cette victoire, en direct depuis les pontons de Pointe à Pitre, en Guadeloupe...


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Courses & Régates

La stratégie du chantier Bavaria dans les catamarans

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La stratégie du chantier Bavaria dans les catamarans

Avec la reprise du français Nautitech, l'allemand Bavaria compte bien s'imposer comme l'un des chantiers leaders sur le marché des catamarans à voile et à moteur.

A ce titre, la vente de 15 Bavaria Nautitech Open 40 lors du Boot de Düsseldorf a représenté un véritable coup de semonce sur le marché des multicoques de plaisance.

A terme, l'entrée de Bavaria sur ce marché, dominé par le français Lagoon (240 unités par an), suivi par le germano-sud-africain Tui-Leopard-Robertson & Caine (150 unités par an) et le français Fountaine-Pajot (100 unités par an), pourrait bien en bouleverser la donne.

Car les multicoques sont le marché le plus dynamique du nautisme et de la plaisance, jusqu'à présent dans le domaine de la voile, avec un levier de développement à fort potentiel dans le moteur, segment dont l'offre intéresse désormais tous les chantiers, et non plus ses leaders traditonnels, Leopard et Fountaine-Pajot

Pour déployer sa stratégie, Bavaria compte s'appuyer sur la force de son réseau commercial, réseau qui devrait mettre sur le marché 1200 bateaux cette année, répartis à 65% dans la voile et à 35% dans le moteur.

En terme de marque, Bavaria a décidé de couper le poire en deux suite à la reprise de Nautitech.

Sur les petites unités de moins de 49 pieds, les catamarans seront commercialisés sous la marque Bavaria Catamaran, Nautitech devenant le nom des modèles. Cette gamme comprend actuellement 2 modèles, l'Open 40 et le PowerCat 40.

Dans le domaine des unités supérieures à 49 pieds, soit actuellement 3 modèles de 49 et 54 pieds semi-custom (542, 541 et 482), la marque mise en avant sera Nautitech Yachts, avec comme signature de marque the "Art of Catamarans".

Première nouveauté sur laquelle planche le chantier, le lancement du 45-46 pieds Open, qui viendrait compléter la gamme des Bavaria Catamaran et combler le trou existant entre l'Open 40 et le 482.

La stratégie du chantier Bavaria dans les catamarans
La stratégie du chantier Bavaria dans les catamarans

Pourquoi acquérir son catamaran ou son monocoque selon un programme de gestion

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Pourquoi acquérir son catamaran ou son monocoque selon un programme de gestion

En parallèle de la traditionnelle LOA, la "gestion" est une technique d'acquisition d'un bateau pleine d'avantages, qui pourrait se résumer au plaisir de la propriété d'un bateau de plaisance, sans ses contraintes !

ActuNautique.com a rencontré Guillaume Caffin, responsable des ventes en France pour les marques Leopard, The Moorings et Sunsail (TUI Group), qui commercialise plus de 150 catamarans par an de par le monde, tous construits par le chantier sud-africain Robertson & Caine, répartis entre 120 à 130 voiliers et une trentaine de catamarans à moteur.

Il présente les avantages de la gestion, montage financier peu connu, mais particulièrement adapté à certains types de plaisanciers, et dont les sociétés Sunsail et The Moorings sont les leaders mondiaux.

Guillaume Caffin, qu'est-ce qu'un programme de gestion d'un bateau de plaisance ?

Guillaume Caffin - Le programme de gestion consiste dans la mise en location d'un bateau de plaisance par une société professionnelle, pour le compte d'un propriétaire privé. Le principe est simple : nous louons le bateau quand le propriétaire ne l’utilise pas et lui versons en contrepartie des revenus garantis tous les mois.

Quels types de bateaux sont concernés ?

Dans le domaine des catamarans, nous travaillons exclusivement avec nos propres modèles Leopard, sous les marques The Moorings ou Sunsail ; pour ce qui est des monocoques, nous travaillons avec le groupe Bénéteau, sur les marques Oceanis et Sun Odyssey, à qui nous avons acheté près de 70 unités l'an dernier.

Un programme de gestion s'adresse t-il à tous les plaisanciers ou vise t-il une catégorie spécifique d'utilisateurs ?

Un programme de gestion ne s'adresse ni à un plaisancier qui loue un bateau deux semaines par an, ni à celui qui souhaite partir 3 ou 4 mois dans l’année ! Il vise les plaisanciers qui souhaitent utiliser leur bateau de 3 à 12 semaines par an, donc plutôt des personnes en activité, mais grands navigateurs !

Quel est le principe de la gestion ?

L'investisseur choisit un bateau dans nos gammes de bateaux The Moorings et Sunsail. Ce bateau est commandé et mis en exploitation au sein de l'une de nos 20 bases de location, selon le souhait du propriétaire. Celui-ci va pouvoir utiliser son propre bateau ou tout bateau équivalent, de n'importe quelle base de location, pendant par exemple 2 semaines de haute saison, 2 semaines de basse saison et 6 semaines en "last minute". Le temps restant, son bateau est mis en location et génère donc des ressources financières.

Quelle est la rentabilité ?

Le propriétaire bénéficie d’une rentabilité contractuelle grâce aux revenus mensuels garantis. Les niveaux de rentabilité atteignent 8% en Méditerranée et 9% par an net aux Antilles et ailleurs dans le monde (Seychelles, Polynésie...). Autre avantage et non des moindres, le propriétaire ne se charge de rien, qu'il s'agisse des charges d'entretien, de la place de port, de l'hivernage, de l'assurance et des frais inhérents à la possession d'un bateau. Ces frais sont pris en charge par la société Moorings ou Sunsail.  En fin de contrat, soit le propriétaire récupère son bateau, soit il le revend via notre réseau occasion dédié et redémarre sur un autre programme de gestion.

En bref, c'est un système de possession d'un bateau de plaisance simplifié à l'extrême !

Le principe permet au propriétaire de ne voir que le côté plaisir de son bateau. Cela correspond bien à la tendance actuelle d'une grande partie des plaisanciers, notamment les gens actifs, cadres, professions libérales, pour qui le bateau est avant tout moment de plaisir, souvent à partager en famille ou entre amis, et qui ne veulent pas être limités à une même zone de navigation, puisqu'ils peuvent changer de destination à chaque séjour, sans se poser de questions !

Combien de bateaux gérez-vous selon ce type de programme ?

Nous gérons un peu plus de 1000 bateaux, ce qui fait de nous le leader du marché !

Quid au niveau fiscal ?

Au niveau fiscal, il faut être très clair. Les achats en gestion ne sont pas liés à des systèmes de défiscalisation type Girardin ou Pons. Ce sont des transferts de propriété classiques. On bénéficie en revanche d'un certain nombre d'avantages, liés à la localisation du bateau, par exemple, qui permet l'absence de TVA, et le type de montage comme le leasing qui peut permettre de bénéficier d'une TVA de 10% vs 20. 

En fin de compte, la gestion semble permettre de pouvoir commander un bateau plus grand que ce que son enveloppe financière initiale ne semblait le laisser supposer... 

Effectivement, et c'est sans doute ce qui explique le succès des catamarans dans ce domaine. Pour le prix d'un monocoque classique, le système de gestion permet d'acquérir un multicoque de taille équivalente ou presque, puisque in fine, ce système revient à ne payer qu’une partie réduite du prix du bateau. The Moorings et Sunsail couvrent les frais de maintenance, d’assurance et surtout de place de port qui peut être un vrai problème quand on souhaite acquérir un catamaran.

Au niveau financier, le montage d'un programme de gestion est totalement personnalisable. Qu'entend-on pas là ?

Le programme permet la personnalisation complète du montage financier, par le biais du leasing, en jouant tant sur l'apport initial, pour pouvoir financer un bateau avec un apport faible(10 à 15% minimum), et une durée de financement qui va permettre d'ajuster ce programme et donc les mensualités, à ce que l'on veut faire en fin d'exploitation, à savoir si on veut garder le bateau ou au contraire le revendre. 

Que font majoritairement les propriétaires en fin de contrat de gestion ?

Un grande majorité de nos clients cèdent leur bateau en fin de contrat. Soit parce qu'ils ne souhaitent pas le conserver, soit parce qu'ils repartent avec nous sur un nouveau contrat, sachant que nous ne proposons que des bateaux de moins de 6 saisons en location. Aujourd'hui, au travers de Moorings et Sunsail, nous mettons ainsi sur le marché d'occasion chaque année près de 200 bateaux, avec des process et des qualités d'engagement uniques au monde. Les gens viennent donc acheter des bateaux d'occasion chez nous en ayant une grande confiance dans l'entretien dont ils ont bénéficié tout au long de leur exploitation au sein de l'une de nos bases ! 

Pourquoi acquérir son catamaran ou son monocoque selon un programme de gestion
Pourquoi acquérir son catamaran ou son monocoque selon un programme de gestion

DCNS en lice pour moderniser le porte-avions brésilien, ex-Foch

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DCNS en lice pour moderniser le porte-avions brésilien, ex-Foch

Faute de pouvoir acquérir deux nouveaux bâtiments, la marine brésilienne se contenterait de moderniser son navire amiral.

Le Brésil sera t-il un nouveau relais de croissance pour le chantier français DCNS, après lui avoir acquis des sous-marin Scorpène, et lui permettra t-il surtout de renouer avec les profits ?

 

Selon nos informations, DCNS serait actuellement en lice pour moderniser la Sao-Paulo, l'ex-Foch, le porte avions de la marine brésilienne acquis auprès de la France en 2000.

Ce marché s'élèverait à près de 250 millions d'euros et aurait pour objectif de prolonger la durée de vie du navire d'une dizaine d'années.

Il faut dire que mis en service en 1963, le Sao-Paulo n'est plus de toute première jeunesse et son manque de fiabilité au sein de la marine brésilienne l'a sans doute écarté du rôle prépondérant qu'il aurait pu y jouer.

Dans ce contexte, la modernisation envisagée consisterait notamment à remplacer le système de propulsion, vieux de 52 ans, à opérer un grand carénage, voire à moderniser le système d'armes.

Le P-DG de DCNS était au Brésil il y a quelques jours pour aborder ce sujet, selon nos confrères de La Tribune, sachant qu'une décision est attendue pour la fin de l'année, suite à l'élaboration d'études de faisabilité détaillées.


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