Pas simple de remorquer un superyacht de 101m de long dans un étroit canal au Pays-Bas !

La traversée de la petite ville d'Alphen, aux Pays-Bas, le 14 mars dernier, par le megayacht Symphony, restera sans doute dans les mémoires locales, tant la manoeuvre réalisée il y a s'est avérée délicate, si ce n'est périlleuse.

Car Symphony n'est pas un yacht ordinaire pour le chantier Feadship, constructeur néerlandais de yachts et superyachts et filiale du groupe de luxe français LVMH.

Avec ses 101m de long pour 14m de large, Symphony (coque N° 808) se présente comme le plus long navire jamais construit par le chantier, mais aussi le plus long yacht jamais construit aux Pays-Bas.

C'est également le plus cher puisque son prix s'élève à près de 165 millions d'euros, et l'un des plus luxueux, avec son helipad, sa vaste piscine et ses 12 jacuzzis !

Signé par le cabinet d'architecture navale De Voogt, Symphony doit son design extéreiur à Tim Haywood et son design intérieur à la société Zuretti.

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Prise en main réussie de son nouveau VOR70 par Lionel Péan et son équipage !

Sans surprise aucune, le VOR 70 SFS II de Lionel Péan a franchi le premier, ce mercredi matin à l’aube, la ligne d'arrivée de la 6ème édition des 900 Nautiques de Saint-Tropez by SFS.

En passant cette ligne située devant la tour du Portalet dans le golfe de Saint-Tropez à 5 heures 16, Lionel Péan et ses 11 hommes d’équipage signent un excellent chrono et s’adjugent la victoire en temps réel. Ils ont en effet effectué les quelques 1 100 milles du parcours réel autour de Minorque, Sardaigne et Corse en 3 jours, 17 heures et une minute.

Le record établi l’an passé par Lionel à bord de son premier VOR 70 SFS, n’est certes pas battu (3 jours, 8 heures et 2 minutes), mais la performance est au rendez-vous pour un voilier qui, il y a quelques semaines encore, servait de bateau d'entrainement aux Etats Unis sous les couleurs du Team SCA.

Non seulement Péan et toute l’équipe du Groupe SFS sont parvenus à s’aligner au départ de cette première classique de la saison, mais le bateau à peine apprivoisé s’impose en temps réel, tout en démontrant déjà une partie de son fabuleux potentiel.

Cette 6ème édition des 900 Nautiques de Saint-Tropez by SFS aura, et c’est le moins que l’on puisse dire, revêtu des atours les plus contrastés, offrant aux 12 voiliers engagés tout le panel des allures et des conditions de mer et de vent typiques de la Méditerranée en ce début de printemps.

Le départ donné samedi 21 mars sous le Portalet jetait d’emblée voiliers et navigateurs sans la moindre transition dans le vif du sujet, avec ce tonique flux d’est connu pour lever une belle houle et secouer durement les organismes. Les conditions de portant favorisaient en revanche une descente ultra rapide vers Minorque, l’île nord des Baléares, que SFS II atteignait peu après 8 heures dimanche matin. Débutait alors la longue et, avouons-le, pénible traversée en direction du sud de la Sardaigne, placée sous le signe des orages et d’une terrible instabilité météo. La vitesse du VOR 70 tombait en milieu de nuit à moins de deux noeuds, et l’équipage s’échinait à trouver sous la pluie les combinaisons de voilure les plus adaptées à un vent en perpétuelle modification de force comme de direction. Ce n’est qu’à l’aube de lundi que SFS II se déhalait enfin, et franchissait la marque de passage du Cap Carbonara, au sud est de Cagliari.

Le temps gris qui baignait l’est de la Sardaigne n’entamait en rien la bonne humeur du bord ; le vent calé au sud sud est tournait en se renforçant sur l’arrière du bateau qui ne cessait d’accélérer pour gagner cette fois sur un tempo record le nord de la Corse et l’ultime marque de passage mouillée à quelques 127 milles de l’arrivée. Bien en jambes et de plus en plus à l’aise dans la maîtrise de leur nouvelle monture, Péan et ses équipiers lâchaient les chevaux lors d’un sprint ultime qui voyait le grand monocoque débouler à 17 noeuds de moyenne vers la baie de Saint-Tropez.

Lionel Péan peut ce matin se féliciter d’avoir en tous points atteint ses objectifs comme il le déclre sur ActuNautique.com : "Nous sommes partis avec pour mot d’ordre la découverte en course de notre voilier acquis voici 5 semaines à peine. Avec une seule petite semaine d’entrainement dans les jambes, nous n’étions pas en capacité de tirer la quintessence du bateau. Il nous fallait réussir notre prise en main, en trouvant les bons réglages et les bons équilibres. C’est ce que nous nous sommes attachés à faire dans des conditions météos peu propices à l’établissement d’un record, mais qui auront en revanche permis de multiplier les combinaisons de voiles, et de découvrir l’extraordinaire potentiel du bateau.» L’ex Puma Mar Mostro s’affirme en effet particulièrement agréable à la barre, et très à l’aise dans le clapot Méditerranéen. « Il semble plus léger » confirme Lionel, « moins humide, avec un bon passage dans la houle, et une ergonomie très intéressante qui facilite les déplacements de l’équipage et du matériel". 

Dans l’attente des résultats définitifs en temps compensé de ces 900 Nautiques de Saint-Tropez by SFS - les 10 voiliers encore en course se débattaient toujours à l’heure où SFS II franchissait la ligne d’arrivée, avec les petits airs de la baie de Cagliari - Lionel Péan peut avec sérénité envisager la suite d’une longue et intense saison.

La SNIM s’annonce déjà (3 avril prochain) et dans l’intervalle, tout l’équipage va s’attacher à améliorer les mille et un détails constatés en mer. Si l’exercice de régates à la journée sera à Marseille tout autre, les acquis de ces quatre jours d’intenses navigations hauturières constituent une avancée significative vers une prise en main totale d’une fabuleuse machine de course.

Le premier essai en mer du dernier né du chantier rochelais Rhéa Marine, le Rhéa 30 Evolution, s'est parfaitement déroulé, avec un bateau particulièrement bien équilibré !

Un premier essai réalisé la semaine dernière, dans des conditions idéales (vent d'Ouest de 20 noeuds, mer belle à agitée, 5 personnes à bord, 350l de gasoil et 180l d'eau), auquel prenait part une équipe technique de Volvo Penta, motoriste de ce modèle doté de 2 blocs de 220cv, et qui a vu le modèle répondre aux spécificités voulues.

A la suite de cette première sortie, d'autres sont actuellement conduites afin de peaufiner les derniers réglages du Rhéa 30 Evolution, qui sera disponible pour essais d'ici avril/mai.

Le Rhea 30 Evolution est un modèle stratégique pour la chantier Rhéa Marine, puisqu'il permet à la société rochelaise d'adresser un nouveau marché, à savoir celui des vedettes de croisière côtière.

A ce titre, il constitue un pont entre la gamme des timoniers classiques de Rhéa et celle de ses trawlers hauturiers.

Ce modèle se distingue par son style nordique assumé, que l'on retrouve sur des unités telles les Targa et Sargo Boats, sa timonerie allongée, sa cabine avant très claire, et une finition de belle facture, reprenant certains matériaux à l'univers du yachting.

Les propriétaires de certains modèles de barques construites par le chantier chinois Kimple sont appelées à se rapprocher de l'importateur de la marque, la société Pasielsky Autos-Bateaux.

Le fabricant SHANGHAI HEXIN STAINLESS STEEL PRODUCT et son importateur en France mènent un rappel de sécurité des bateaux de marque KIMPLE.

Trois modèles sont concernés : le 300 Catch, le 370 Catch et le 410 Adventure.

En cause, une non-conformité à l’exigence de prévention des chutes par dessus-bord, aux moyens permettant de remonter à bord ainsi qu’à l’identification du bateau !!

Tous les propriétaires de ces modèles sont donc invités à prendre contact avec l’importateur afin de faire réaliser les interventions requises, à l’adresse suivante :

Sarl Pasielsky Autos-Bateaux
12410 Saint Martin Des Faux
05 65 46 36 53

Les groupes chinois poursuivent leurs emplettes dans une industrie nautique européenne à la peine, après 8 ans de crise !

Au fils des années, l'intérêt des investisseurs chinois pour les constructeurs européens de bateaux de plaisance et de yachts ne se dément pas, et après les rachats successifs de l'italien Ferretti par le groupe Weichai et du britannique Sunseeker par le groupe Wanda, c'est désormais au tour de l'Espagnol Rodman de changer de nationalité !!

Engagées depuis le mois de septembre dernier, les négociations entreprises entre Manuel Rodriguez, patron du chantier dont le siège est situé à Vigo, en Galice, et Sam Pa, patron du China Sonangol (filiale chinoise du groupe pétrolier angolais Sonangol) piétinaient depuis lors, à priori suite à un problème de valorisation de l'entreprise.

Après maintes tractations, China Sonangol devrait finalement reprendre entre 70 et 80% du capital de Grupo Rodman, pour 80 millions d'euros, sans que l'on sache si ce montant est un montant cash ou intègre de la reprise de passif, le chantier, notoirement en sous-charge, ayant déjà bénéficié de commandes chinoises passées par le repreneur, issues de marchés africains (40 patrouilleurs et 10 catamarans pour 25 millions d'euros)...

Grupo Rodman, qui fête ses 37 ans, comprend 3 divisions distinctes, la première dédiée aux bateaux en acier, la seconde aux bateaux professionnels et la troisième aux bateaux de plaisance.

La société maîtrise ainsi différents métiers et construit tant des ESV que des patrouilleurs, des chalutiers ou des vedettes et des voiliers de course, au travers de 5 unités de productions sises en Espagne et au Portugal.

Si l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Italie ont été la cible des investisseurs chinois, ce mouvement n'a pour l'instant pas concerné la France, dont la construction nautique a plutôt mieux traversé la crise qu'ailleurs, du fait d'un secteur de la plaisance et du nautisme plus résilients.

Une situation qui pourrait être remise en question avec la taxe mouillage imaginée par le gouvernement, dont l'effet direct sera de fragiliser irrémédiablement la solidité de l'hinterland dont ont bénéficié les constructeurs français, pour développer leurs ventes export.

Une course au large sans attaque de poissons volants n'en serait pas une !

En route vers Itajai, au Brésil, les 6 concurrents de la Volvo Ocean Race connaissent des conditions de course particulièrement difficiles, aussi, une simple attaque de poisson volant constitue t-elle un moement récréatif apprécié !

Le drame est survenu le 23 mars, en début d'après-midi.

C'est à 13h30 que l'incendie a éclaté à bord du Highspeed 5, un ferry rapide catamaran stationné dans le port de Keratsini, près du Pyrée, pour une raison encore inconnue.

Le navire de 85m de long et 4900 tonnes était alors en arrêt technique.

Très rapidement, les secours sont intervenus, depuis la terre mais aussi depuis la mer, notamment l'Amadores II, un navire des Gardes Côtes, qui n'ont pu maîtriser le sinistre qu'après plusieurs heures.

Le bilan fait état d'un mort, le chef électricien du bord, dont le corps a été découvert au niveau de la passerelle du navire.

Les skippers Bernard Stamm et Jean Le Cam en ont profité pour établir un nouveau temps de référence pour le tour du monde en double : 84 jours, 5 heures, 50 minutes et 25 secondes sur les 23 321 milles de la route fond.

Cheminées Poujoulat co-skippé par le Suisse Bernard Stamm et le Français Jean Le Cam a franchi hier en vainqueur la ligne d’arrivée de la Barcelona World Race à 17:50:25 UTC. 

Cheminées Poujoulat a bouclé son tour du monde à la vitesse moyenne de 11,53 nœuds. La distance effectivement parcourue durant cette course est de 27 950 milles à la vitesse surface de 13,82 nœuds (25,59 km/h).

Stam et Le Cam établissent un nouveau temps de référence sur la course qui avait changé de parcours pour l’occasion. Dans cette édition de Barcelone à Barcelone, le détour par le détroit de Cook (entre les deux îles de Nouvelle-Zélande) était en effet supprimé.

Bernard Stamm, 51 ans, a gagné Around Alone 2002-2003 et 2005-2006 sous le nom de Velux Five Oceans. Jean Le Cam, 55 ans, remporte sa première victoire autour du monde, malgré un cv conséquent. Le Cam a participé à la Barcelona World Race 2010-2011 qu’il a dû abandonner après un démâtage aux abords des îles du Cap-Vert. Son palmarès inclut notamment une 2e place dans le Vendée Globe 2004-2005, une victoire dans la Transat Jacques Vabre 2013 aux côtés de Vincent Riou eu une triple victoire dans la Solitaire du Figaro.

Jean Le Cam est sacré Champion du Monde IMOCA Ocean Masters 2013-2014 devant Bernard Stamm.

L’IMOCA 60 Cheminées Poujoulat, un plan Farr de 2007, a gagné le Vendée Globe 2008-2009 aux mains de Michel Desjoyeaux dans un temps de 84 jours 3 heures et 9 minutes. Dans la Barcelona World Race 2010/2011, le même bateau finissait deuxième aux mains de Íker Martínez et Xabi Fernandez. Après quoi, il a pris le départ du dernier Vendée Globe aux mains de Jérémie Beyou. A chaque étape le bateau a subi de profondes modifications pour rester performant dans les contraintes de la jauge IMOCA.

Cheminées Poujoulat a pris la tête de la course le 17 janvier dernier, après un duel intense avec l’équipage de Neutrogena au large des côtes d’Amérique du Sud.

Auparavant Alex Thomson et Pepe Ribes avaient mené la course jusqu’à leur démâtage devant Salvador de Bahia. La compétition avec Neutrogena a battu son plein jusqu’à ce que Guillermo Altadill et José Muñoz décident de faire escale en Nouvelle-Zélande.

Les arrivées du deuxième et du troisième Neutrogena et GAES Centros Auditivos sont prévues entre le 30 mars et le 2 avril.

Les Nageurs Sauveteurs SNSM, vous invitent à venir les rencontrer lors de leurs stages qui auront lieu sur les plages d'avril à juin.

Plus de 500 nouveaux Nageurs Sauveteurs SNSM sont formés chaque année par les formateurs bénévoles de la SNSM.

A cet effet, ils effectueront à partir du mois d'avril leur stage d'amarinage sur une trentaine de sites en France. Les stages nationaux type formation Océan, jet ski, semi-rigide - des formations de niveau 2 et plus - se déroulent également au printemps. Une occasion à ne pas rater pour venir les rencontrer !

Pour compléter leur formation initiale, d'une durée de 400 heures, théorique et en milieu aquatique, les futurs Nageurs Sauveteurs SNSM doivent réaliser un stage de plusieurs jours sur une plage.

Une fois diplômés, ils doivent régulièrement s'entraîner et participer aux stages tant pour rester à un niveau optimal de compétences que pour compléter leur formation et obtenir de nouvelles qualifications s'ils le souhaitent : jet-ski, plage dangereuse, IRB...

Les stages se déroulent sur toutes les côtes françaises entre avril et mai 2015 :

Le projet de taxe mouillage est un chèque en blanc, puisque chaque aire marine protégée recevant une "contribution des collectivités territoriales" pourra en bénéficier.

25% du littoral est donc concerné à court terme, malgré les dénégations du gouvernement, car à y regarder de plus près, l'Etat estime à 500 millions par an le besoin de financement de ces aires marines à l'horizon 2020 et met en place, dans la plus grande discrétion, un mécanisme qui fera payer aux seuls plaisanciers, l'entretien de ces zones...

Ce, alors que la plaisance représente une part infime de la pollution côtière, qui vient essentiellement de rejets côtiers, notamment de l'agriculture et de l'urbanisme !

Alain GARCIA, Président de l’Union nationale des associations des navigateurs (UNAN) appelle le gouvernement à retirer ce projet, rappelant que les plaisanciers contribuent déjà à hauteur de 37 millions d'euros par an au fonctionnement du Conservatoire du Littoral et que contrairement à ce que pensent les élus ayant voté ce texte, les plaisanciers ne sont pas millionnaires, la taille moyenne d'un bateau de plaisance en France s'établissant à 6 m !

=> signer la Pétition pour que la Mer reste libre

Le mythique chantier singapourien Grand Banks enrichit son offre de vedettes rapides Eastbay, avec un modèle de 44 pieds, qui complète par le bas, une gamme de 6 modèles.

Connu depuis toujours pour ses trawlers iconiques, le chantier Grand Banks est au motonautisme ce qu'un chantier comme Hallberg-Rassy est à la voile, une institution des pontons, avec des modèles reconnaissables entre tous, devenus synonymes de classicisme, de luxe et d'exclusivité.

En bref, des modèles au bon goût assumé !

Aux côtés de sa gamme de trawlers, Grand Banks a su avec habileté lancer il y a 20 ans, une gamme complémentaire à celles de ses trawlers, consistant dans des vedettes rapides au design "côte est", commercialisées sous la dénomination d'Eastbay, qui a immédiatement rencontré le succès.

Crise aidant, les nouveautés n'ont pas été nombreuses ces dernières années, aussi, le lancement d'un tout nouveau modèle dans cette gamme constitue t-il une bonne nouvelle qui ravira les esthètes.

Partant du principe que l'on ne change pas une recette qui marche, le chantier présente donc un modèle qui s'insère sans aucune difficulté dans la gamme actuelle, avec deux plans d'aménagement, en standard avec 2 cabines et en option avec 3, l'espace de la 3e cabine disparue étant utilisé comme une immense pièce technique dans le premier cas.

Dans le carré, l'Eastbay propose des baies vitrées latérales coulissantes électriquement  pour parfaire la ventilation et une belle cuisine située face à un salon en U.

L'Eastbay 44 est motorisé par deux Volvo Penta IPS 600 de 435 cv qui devraient autoriser une vitesse maxi de 32 noeuds, pour une vitesse de croisière de 28 noeuds.

Première présentation officielle au salon de Newport en Septembre prochain...

Le Conseil Européen vient d'annoncer la prise de mesures visant à reconstituer les stocks de bars sur le littoral nord de l'Union.

Ces mesures, annoncées par les services du commissaire à la pêche, Karmenu Vella concernent tant la pêche professionnelle que la pêche de loisir.

Dans le domaine de la pêche professionnelle, interdiction est faite du chalutage pélagique pendant la saison du frai, en Mer d'Irlande, en Mer Celtique, autour des îles Anglo-Normandes et en Mer du Nord.

Le chalutage pélagique en période de reproduction de l'espèce serait responsable de 25% de la réduction du stock de l'espèce.

Cette mesure, qui a déclenché un vent de colère de la part des pêcheurs, devrait être accompagnée de compensations financières du Feamp, le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche. Elle risque néanmoins de pousser les professionnels à se rabattre sur des espèces telles le maquereau ou le merlu, ce qui engendrera à terme également, un problème de gestion des stocks.

En parallèle, dans le domaine de la pêche de loisir, les captures seront limitées à 3 prises de 42cm minimum par sortie en mer. La pêche de loisir représenterait 25% des prises de bars, un chiffre qui laisse perplexe au vu des tonnages remontés dans les chaluts...

En tout état de cause, ces mesures ont pour objectif de reconstituer les stocks de bars en forte chute depuis 2010, notamment au large des côtes françaises, britanniques et néerlandaises. 

Le niveau de la biomasse reproductive de cette espèce s'affiche en effet en forte chute, à un niveau équivalent de celui atteint en 1990. Un niveau revenu à la "normale" 5 ans plus tard, suite à la mise en place de mesures restrictives de captures.

En concordat (redressement judiciaire) depuis le mois d'avril 2014, le chantier Sessa Marine va être repris pour 1.8 million d'euros par le groupe chinois Omnia Marine.

Du chantier Sessa Marine que l'on a connu, qui employait 200 salariés il y a quelques mois encore, il reste une belle marque et une centaine de salariés, la conséquence directe de l'effondrement de 65% du marché italien de la plaisance et du nautisme depuis 2008, et d'un investissement industriel malheureux au Brésil, réalisé juste avant le retournement de ce marché...

Si toutes les commandes de bateaux ont pu être honorées, le fait est que le chantier est en sommeil depuis des mois, et a dû gérer un lent et douloureux redimensionnement à la taille de son marché.

Les rumeurs de reprise n'ont pas cessé ces derniers mois, et il semble désormais que l'avenir se précise un peu pour le constructeur italien de bateaux à moteur basé à Bergame, puisque selon nos informations, le repreneur devrait être son distributeur, le groupe Omnia Marine, l'un des leaders chinois de la distribution de bateaux de plaisance, dont le siège est situé à  Shenzhen, au travers de la société Oblue ltd de Hong-Kong.

Le montant de la reprise s'élèverait à 1.8 million d'euros en plus d'une reprise partielle du passif. 24 salariés seraient également repris, ce qui semble peu en vue de redémarrer l'activité.

Créé en 1968 par la famile Radice, le chantier Sessa Marine est spécialisé dans la construction de bateaux de plaisance à moteur.

Société toujours restée sous contrôle familial, Sessa Marine commercialise une gamme allant du pêche promenade au yacht de 68 pieds. En 2012, la société annonçait employer 250 salariés pour une production de 250 bateaux.

En procédure de sauvegarde, le chantier rochelais vient d'être lâché par l'un de ses soutiens financiers.

Coup dur pour le chantier Latitude 46, constructeur rochelais spécialisé dans la construction de bateaux de luxe, qu'il s'agisse de ses voiliers (Tofinou) ou de ses vedettes (Adreyale).

Société réputée qui avait plutôt bien traversé la crise, Latitude 46 a recontré ses premières difficultés il y a un un, avec un déménagement de ses locaux historiques de l'île de Ré à sa nouvelle usine de La rochelle effectué avec 3 mois de retard, en pleine saison nautique, qui a engendré un trou de trésorerie impossible à combler, puis a entraîné son placement en procédure de sauvegarde en mai dernier.

Lâché par l'un de ses soutiens financiers il y a deux mois, cette situation s'est depuis lors agravée, et le passif de la société s'élèverait à près d'un million d'euros.

Dans ce contexte, la procédure s'est donc accélérée, et 5 repreneurs se sont faits connaître auprès du tribunal de commerce, pour un rachat du chantier.

Deux constructeurs locaux de bateaux de plaisance, Dufour Yachts, qui aurait proposé une reprise à l'euro symbolique, Fora Marine, société en forte croissance bien connue pour ses voiliers de croisière rapides RM, le chantier nordiste Wauquiez, spécialisé dans les voiliers de luxe, Black Pepper, construteur des daysailers Code, concurrents directs des Tofinou, et enfin un proprétaire genevois d'un bateau construit par le chantier Latitude 46, la Suisse constituant un marché export important pour l'entreprise.

La réponse du tribunal de commerce de La rochelle devrait intervenir lundi.

En attendant, cet exemple montre bien toute la fragilité de la filière nautique et le risque majeur qu'engendrerait pour ses industriels, la mise en place de la taxe mouillage imaginée par le gouvernement, qui selon nos informations, aurait déjà engendré des annulations de ventes auprès de certains chantiers...

C'est à peine croyable mais en ayant opté pour une trajectoire unique, contrairement à ses compétiteurs, Dongfeng vient de gagner.... 4 places d'un coup dans l'étape en cours entre Auckland et Itajai !

Une fois n’est pas coutume, les conditions actuelles dans le Pacifique Sud, clémentes pour la saison, se sont révélées favorables pour les retardataires en raison d’un effet de compression.

L’arrivée d’un front par l’arrière a en effet bénéficié aux deux derniers bateaux : Dongfeng et Team SCA. En prenant la tête, les franco-chinois sont les grands vainqueurs mais les filles du bateau rose réalisent elles aussi une très belle opération avec un gain de près de 100 milles !

Partie d’Auckland il y a 8 jours, la flotte évolue dans le Pacifique Sud et flirte avec la zone d’exclusion, cet espace interdit en raison du risque d’y trouver des icebergs. La nuit dernière, dans des vents faibles, les quatre bateaux de tête se sont livrés à une bataille d’empannage à proximité de cette zone. Dans des vents inhabituellement faibles dans cette région du globe, les quatre ont fait cap au nord pour toucher un vent plus consistant. Arrivés derrière, Caudrelier et ses hommes ont fait le choix de la simplicité.

Bénéficiant d’une bascule de 60°, ils ont pu suivre la route la plus courte, et allonger la foulée en bénéficiant d’un vent plus fort. Au dernier classement, toute la flotte s’est positionnée dans le tableau arrière des Français et la bataille de virement se poursuit avec toujours plus d'intensité. Des conditions plus musclées (30 nœuds de Sud Est) sont attendues dans les prochains jours. Selon les estimations, la flotte doit passer le Cap Horn en fin de week end.

Tous les yachts modernes ont des garages pour remiser leurs tenders. Seul J'Ade dispose d'un garage à flot, accessible depuis la mer.

Le petit monde des yachts évolue en permanence, qui est soumis à une vive concurrence des cabinets d'architectes et des constructeurs, afin de faire la différence et de proposer des avantages comparatifs majeurs au moment de la signature, comme on pouvait le constater sur le dernier Monaco Yacht Show, où J'Ade, la dernière création du chantier CRN (Groupe Ferretti) était une star incontestable.

Parmi les inconvénents majeurs des garages à annexes classiques, présents sur tous les yachts, qu'ils se situent sous le pont avant ou à l'arrière du navire, et que leur accès soit supérieur ou latéral, est le fait qu'ils nécessitent un grutage pour l'entrée et la sortie des tenders. 

Partant de ce constat, le chantier CRN a développé un garage à flot, une première mondiale sur un yacht, qui permet de rentrer et de sortir directement de la coque du yacht, à la manière de James Bond dans certains de ses films.

Quand on dispose d'un équipage payé à cela, l'avantage est mince rétorqueront certains, la manoeuvre d'approche étant sans doute aisée dans un port ou par mer calme, moins évidente dans le clapot.

Certes, mais le gain d'autonomie est réel, en particulier si ce garage est utilisé pour remiser des jet skis par exemple.

Cette intégration n'en représente pas moins un exploit technique tant pour l'architecte naval que pour le chantier CRN. En navigation, une fois la porte fermée, les 18000 litres du garage se vident en 3 minutes, temps identique pour le remplissage d'ailleurs.

Conçu pour 10 passagers et 14 membres d'équipage, J'ade mesure 60m de long et dispose de 4 ponts pour un déplacement de 775 tonnes.

Il est LE voilier mythique de ces 10 dernières années, c'est le Wally Esense...

Difficile de rester insensible devant Esense, un voilier de chez Wally lancé en 2006 et qui résume à lui seul, toute la philosophie du chantier monégasque.

43m de long, 38.10m à la flottaison, 140 tonnes de carbone et de matériaux de luxe, 836m2 de voilure.

Signé par le cabinet d'architecture Tripp Design Naval et pour le design extérieur par Luca Bassani, forcément, et pour le design intérieur par Odile Decq (forcément aussi !), Esense est reconnaissable entre mille, du fait d'une alliance étrange de simplicité et de force qu'il véhicule.

Voilier dédié à la compétition et à la croisière, Esense parvient à associer de très hautes performances au luxe le plus subtil.

Son design, exceptionnel, représente au mieux l'ADN du chantier, qui a toujours oeuvré à un design utile, ou l'accessoire n'a pas sa place et ou tout concourt à une navigation efficace et simplifiée.

Embarquement express pour des commandos Seals américains de
l'US Navy.

Comment récupérer le plus vite possible un commando Seals de l'US Navy, à bord d'un semi-rigide pour une opération d'exfiltration ?

Tout simplement en faisant en sorte que le bateau monte directement dans l'hélicoptère, en l'occurrence un Chinook C47 de chez Boeing, en vol stationnaire, l'arrière en partie immergé !

Une opératon étonnante !

Gros coup dur pour l'équipage franco-chinois à l'approche du Cap Horn.

L’incident s’est déroulé à 240 miles nautiques à l’ouest du Cap Horn, à 0315 UTC ce lundi peu avant le lever du jour.

Selon l’équipage franco-chinois, le mât a cassé au dessus de la troisième barre de flèches, la partie la plus haute du gréement. Les hommes de Charles Caudrelier ne prévoient pas de continuer à courir sur cette étape et se dirigent par leurs propres moyens vers Ushuaia, en Argentine.

Joint via Inmarsat, Charles Caudrelier, le skipper français, est forcément très dépité, comme il le confie sur ActuNautique.com : "Je suis déçu. Comme vous avez pu le voir sur les rapports de position, nous avons volontairement levé le pied, nous n’avons pas du tout attaqué. Le mât a cassé sans prévenir, dans 30 nœuds de vent environ. Nous ne pouvons pas naviguer en sécurité sur tribord, mais nous pouvons avancer raisonnablement sur bâbord. Nous allons nous diriger vers Ushuaia et évaluer nos options pour rejoindre Itajaí."

Le Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC) est au courant de la situation et prêt à intervenir si nécessaire.

Nous sommes en contact constant avec Caudrelier pour le soutenir autant que possible à gérer la situation.

Le chantier rochelais étoffe son équipe de management, pour faire face à la croissance des commandes.

Le moins que l'on puisse dire est que chantier Fora Marine, constructeur de voiliers biquilles RM, des croiseurs rapides reconnaissables entre tous, avec leur design racé, leur rouf à vision à 180° , leur technologie unique (CP epoxy) et leurs coques peintes, surfe sur le succès, et affiche une croissance à faire bien des envieux !

Confronté à une forte demande, le chantier a en effet décidé de renforcer sa structure de management, et recrute pour ce faire un responsable de production, comme l'a précisé Martin Lepoutre, P-DG de Fora Marine, sur ActuNautique.com : "Nous avons décidé de recruter un responsable de production, car quand on a une politique produit et marketing qui a des effets largement positifs, ce qui a été le cas en 2014 et en 2015, derrière, il faut savoir monter en cadence ! Il faut que la production suive, et que notre efficacité industrielle s'améliore et progresse encore. Ce recrutement est donc important pour nous, qui doit nous permettre d'aller encore plus loin !"

Et l'industriel de préciser que cette efficacité industrielle consistera à sortir le nombre de bateaux voulus, dans les délais voulus, avec la qualité voulue et au coût voulu !! 

Créé en 1989 et repris en 2002, le chantier Fora Marine réalise un chiffre d'affaires de 6.5 milions d'euros. La société a livré 39 voiliers RM l'an dernier, pour 44 bateaux commandés.