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Croisière en panne à Champtoceaux (49)

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C’est la première fois que cela arrive, mais les passagers du bateau La Luce, conçu pour la croisière sur la Loire et en service depuis dix ans, ont dû être évacués hier après-midi suite à une panne.

 

 

C’est en pleine balade que l’incident est survenu, obligeant les organisateurs à demander du secours.

 

Le bateau s’est en effet immobilisé à Champtoceaux, et les pompiers sont intervenus pour ramener les passagers sur la berge. 

 

On ne connaît pas encore la cause de la panne.


Chômage politique en vue pour les salariés de MyFerryLink

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L’Autorité de la Concurrence Britannique a demandé l’arrêt de l’activité de la Scop MyFerryLink, au motif que couplée avec celle d’Eurotunnel, les parts de marchés dans le transport maritime sur la Manche atteindraient ainsi plus de 50 % pour un seule entité. 

 

C’est une confrontation entre autorités de la concurrence.

 

L’Autorité de la Concurrence britannique demande l’arrêt de l’activité de transport de MyFerryLink, coopérative qui emploie notamment d’anciens salariés de SeaFrance, au motif qu’Eurotunnel, avec l’activité de MyFerryLink, dépasserait la moitié des parts de marché du transport par ferries sur la Manche, ce qui constituerait un abus de position dominante. 

 

L’Autorité de la Concurrence française, quant à elle, avait donné son accord sur le principe de l’activité de MyFerryLink, tout en précisant qu’il lui était interdit d’échanger des renseignements avec Eurotunnel. 

 

La Commission de Bruxelles s’est déclarée incompétente sur ce litige, et pour l’instant il n’y a pas de solution, même si l’Autorité française prépare un recours devant la justice britannique. 

 

Le Ministre des Transports, Frédéric Cuvilliers, s’en est entretenu avec son homologue britannique. La Scop, qui a démarré il y a un an, détient aujourd’hui 9 % des parts de marché, avec jusqu’à 30 000 bateaux transportés par mois. 

 

Localement, la colère gronde contre cette décision qui met à mal des emplois chèrement conquis, car au bout de quelques mois les professionnels de MyFerryLink sont arrivés à un bon niveau d’activité, et ont obtenu la fidélité de leurs clients. A Calais, on soutient ouvertement la Scop, et on commence à parler de représailles…

 


Deux remorqueurs pour un cargo au large de Saint Nazaire (44)

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Deux remorqueurs ont dû intervenir pour tirer d'un mauvais pas, un cargo néerlandais...

 

Hier, samedi 22 juin à 11h45, l'Ostgard, un cargo de 90 mètres battant pavillon néerlandais,  a signalé au sémaphore de Belle Ile un problème technique sur sa propulsion principale.

 

Son port de destination était Rochefort, où il devait décharger une cargaison de bois transportée en pontée. Il se trouvait alors au sud de Belle Ile pour 13 nautiques et à environ 40 nautiques de Saint-Nazaire. Lors des échanges radio, l’équipage a indiqué être en train d’investiguer les causes du problème, en dérive stable dans le sud-est pour un noeud, en haute mer.

 

Lors de ces échanges, l’Abeille Bourbon a appareillé de Brest pour rejoindre son mouillage d’attente, alors que les prévisions météorologiques annoncent une dégradation dès la fin de la journée. Il a été décidé de le faire transiter vers le sud pour se rapprocher de l’Ostgard.

 

A 13h00, le cargo a signalé avoir trouvé l’origine de la panne mais a formulé une demande d'assistance à 16h35. A 20h30, l’armateur a passé un contrat de remorquage avec une société de Saint-Nazaire. Vers 01h10 ce dimanche 23 juin, le remorqueur a passé la remorque pour conduire l’Ostgard à Saint-Nazaire. L’Abeille Bourbon, arrivé sur zone entre temps, a quant à elle reçu l’ordre de rentrer vers Brest à 02h00.

 

Vers 04h30, la remorque a rompu. L’intervention de l’Abeille Bourbon, alors à 37 nautiques en transit vers le nord, est devenue nécessaire et l’Ostgard a été rejoint à 06h39, à l’ouest de Noirmoutier pour 15 nautiques. L’Abeille Bourbon a passé une nouvelle remorque pour conduire le cargo à Saint Nazaire.

 

photo - Harrys - marinetraffic.com

Un nouveau chalutier britannique condamné en France pour pêche illégale de Saint-Jacques

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chalutier van dijck peche illegale coquilles

 

Un chalutier anglais vient d'être condamné à 15 000 euros d’amende pour pêche illicite de coquilles Saint-Jacques

 

Le tribunal correctionnel de Caen a condamné un pêcheur britannique dont le chalutier de 33 mètres, le Van Dijck, avait pêché dans les eaux territoriales françaises, au large du Calvados, plus de vingt tonnes de coquilles Saint-Jacques, soit six fois plus que les bateaux français. C’est le troisième pêcheur britannique condamné pour ce motif dans la région.

 

Le marin anglais, qui ne disposait pas d’une carte faisant apparaître la limite entre les eaux territoriales, invoque une erreur de calcul. Il avait coupé son système de repérage, selon lui pour ne pas être vu par des concurrents.

 

 

Les ressources en coquilles Saint-Jacques dans cette région sont très abondantes en ce moment selon le contrevenant, ce qui a été confirmé par l’Ifremer. Mais la réglementation sur la pêche aux coquilles Saint-Jacques en France est justement faite pour les préserver.

 

=> Autres articles sur le chalutier Van Dijck


Bonnes campagnes de pêche pour le pôle austral de la Sapmer

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Opérateur historique de la grande pêche dans les eaux des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) au départ de l’Ile de la Réunion, SAPMER vient de réaliser de bonnes campagnes de pêche.

 

Après 2 campagnes de 60 jours effectuées entre décembre et avril, l’Austral, chalutier caseyeur congélateur battant pavillon français, est rentré au Port à la Réunion. L’équipage composé de 49 marins (dont 46 réunionnais) commandés par Yannis Gavaudan, 1er réunionnais à commander l’Austral, a pêché l’intégralité du quota attribué par l’administration des TAAF.

 

Ce sont ainsi 380 tonnes de langoustes australes (Jasus paulensis) qui ont été capturées à faible profondeur autour des îles de Saint-Paul et Amsterdam (à 3 000 km au sud de La Réunion) puis conditionnées et congelées (cuites ou crues) à bord de ce navire usine, avant d’être débarquées et mises en chambre froide à La Réunion.

 

Très prisées par les japonais, ces langoustes seront exportées à 80% vers le Japon, le solde étant destiné aux marchés réunionnais et métropolitains.

 

Du côté de la pêche à la légine, trois palangriers, l’Albius, l’Ile Bourbon et le Mascareignes 3 ont d’ores et déjà pêché leurs quotas respectifs (800 tonnes environ chacun) et le Croix du Sud ne devrait pas tarder à rentrer à La Réunion. Capturée dans les profondeurs (jusqu'à 2 500 m) des mers australes, autour des îles Kerguelen et Crozet, la légine antarctique (Dissostichus eleginoides) est exclusivement pêchée selon la technique de la palangre profonde. Les prises sont vérifiées par un contrôleur des pêches (TAAF), embarqué sur chaque bateau.

 

Les ventes de légine se font majoritairement sur le Japon, l’Asie, les USA, le Canada et sur le marché réunionnais.

 

Les campagnes de pêche 2012/2013 pour les 3 navires déjà rentrés ont été réalisées dans des conditions optimum avec 182 jours de mer en moyenne et 4,4 tonnes de légines capturées par jour. Ces performances permettent de générer à la fois des économies de gasoil et d’appâts et apportent la preuve d’un bon état de la ressource.

 

Dans le cadre des campagnes d’évaluation POKER, l’Austral, copropriété des armements SAPMER SA et ARMAS PECHE SAS et géré par SAPMER, sera mis à la disposition de l’administration des TAAF, maître d’oeuvre de la campagne POKER III.

 

Cette campagne d’évaluation des ressources halieutiques du plateau de Kerguelen, se déroulera d’août à octobre 2013. L’armement du navire est effectué par SAPMER SA. L’Austral et son équipage assureront le transport des membres de l’équipe scientifique et le soutien logistique à bord nécessaire à la réalisation de la mission.

 

Vidéo - un cargo fait des ravages dans une marina norvégienne

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Une quinzaine de bateaux de plaisance ont été détruits suite à un problème d'hélice, selon le commandant du cargo.

 

Samedi soir a eu lieu un accident peu ordinaire dans le port de plaisance de Levanger, en Norvège.

 

 

 

Ce port de plaisance, qui jouxte un port de commerce est situé dans le fjord de Trondheim. La communauté de communes locale y compte 28 000 habitants.

 

Samedi soir, alors qu'il reculait aidé d'un remorqueur, un cargo immatriculé à Nassau, le Cyprus Cement, n'a pu s'arrêter et à percuté un ponton auquel étaient amarrés une quinzaine de bateaux de plaisance de toutes tailles. 

 

La vidéo réalisée par le plus grand hasard par un journal local (TV Adressa) est édifiante. Selon le commandant du Cypris Cement, un problème d'hélice serait à l'origine de l'accident qui n'a haureusement pas fait de victimes.

 

En attendant, une quinzaine de plaisanciers locaux seront privés de leur bateau cet été...

Vidéo - 52 voitures japonaises détruites sur le pont d'un cargo dans la tempête

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Il est des moments ou il est sans doute préférable de ne pas tenter une traversée.

 

C'est sans doute l'enseignement qu'il faut tirer de l'expérience vécue par le cargo cambodgien Astongate.

 

Alors qu'il reliait Toyama, au Japon, à Vladivostock, en plein hiver et en pleine tempête, 52 voitures stockées sur son pont sont tout simplement parties à la mer, après avoir rompu leurs sangles de fixation.

 

Selon nos informations, les propriétaires des véhicules faisaient faire ce voyage à leurs risques et périls...

 

Un nouveau terminal d'hydrocarbures de 200 millions d'euros pour le port du Havre

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Un groupe norvégien vient de remorter l'appel d'offre lancé en 2011 par l'autorité portuaire.

 

La société norvégienne Odjell Terminals Europe, spécialiste reconnu dans le stockage des produits chimiques et pétroliers va investir près de 200 millions d'euros dans le port du Havre, afin d'y construire un terminal à vracs liquides, de près de 32 hectares.

 

Les travaux débuteront en 2015 pour s'achever deux ans plus tard. Ce nouveau terminal souhaité par le Grand Port Maritime du Havre (GPMH) doit permettre de renforcer ses positions dans l'approvisionnement en hydrocarbures de l'axe Seine.

 

En parallèle à cet investissement, la société réfléchit à la possivilité d'un second projet sur place, sans en dire plus jusqu'à présent. 

 

 

 


Une nouvelle convention collective pour les officiers de la marine marchande

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Elle a été ratifiée le 10 juillet, après deux ans de négociation.

 

C'est au terme d'un processus qui aura nécessité deux ans de négociation, que la nouvelle convention collective des officiers de la marine marchande a été ratifiée par 4 syndicats, à savoir la CFDT, la CFE-CGC, FO et la CGT, représentant plus de 49% des personnels concernés.

 

Elle doit désormais être transmise au ministère des transports et de la mer, pour être étendue à l'ensemble de la branche, et remplacer la précédente qui datait de... 1948 !

 

Selon Armateurs de France, cette nouvelle convention collective, "dotée d’un champ d’application clarifié et uniformisé, constitue un véritable outil de modernisation de notre dialogue social. Elle consacre un grand nombre d’avancées, notamment au niveau de l’organisation du temps de travail, de salaires minima, du calcul des congés ou des indemnités de rupture."

 

Cette nouvelle pouture de la convention collective des officiers de la marine marchande était d'autant plus attendue que la précédente datait de 1948 et que toutes ses tentatives de réécriture avaient jusqu'alors échoué. Elle devrait permettre aux partenaires sociaux de disposer de textes clairs et adaptés aux conditions d’aujourd’hui afin de consolider le dialogue social au niveau de la branche et dans toutes les entreprises. 

 

A l'occasion de cette ratification, lArmateurs de France insiste désormais sur la nécessité de faire de même avec la convention collective des personnels d'exécution, toujours en négociation...

Violente explosion à bord d'un porte conteneurs au large de l'Ile Maurice

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C'est hier qu'a eu lieu cet accident qui a pu être maîtrisé par les Gardes Côtes mauriciens.

 

Hier, dans la journée, une violente explosion a secoué le porte conteneurs MV Hansa Brandenburg, alors qu'il se situait à 450 kms au large de l'Ile Maurice, se dirigeant vers Durban en provenance de Hong-Kong.

 

Un violent incendie s'en est suivi. Répondant à l'appel de détresse du Hansa Brandenburg, le Donau Trader, un cargo qui navigait dans les parages s'est dérouté pour porter assistance, et à pu prendre à son bord les 17 membres d'équipage du porte conteneurs. Par miracle, un seul de ses membres d'équipage a été blessé, légèrement.

 

L'intervention rapide des secours mauriens a permis d'éviter la catastrophe et l'incendie a pu être maîtrisé, sans occasionner ni de pollution ni de fuite d'hydrocarbure. Après une nuit de convoyage, le navire a pu être ramené sain à Port Louis pour inspection et réparations.

 

Construit en 2003, le MV Hansa Brandenburg est un porte conteneurs de 175 mètres de long pour 27 de large. Sa jauge brute est de 18334 tonnes pour un port en lourd de 23393 tonnes.

 

 

Vidéo - un paquebot en panne, avec 450 passagers à bord, en pleine tempête

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C'est sans doute une croisière que ne sont pas prêts d'oublier les passagers du paquebot Voyager.

 

Les fait remontent au 14 février 2005. Alors qu'il effectue une croisière en Méditerranée entre Tunis et Barcelone et qu'il croise au large de Minorque avec 480 passagers et 296 membres d'équipage, le paquebot de croisière Voyager traverse la tempête Valentina et se retrouve soudain privé de moteurs, après qu'un vague scélérate ait défoncé les vitrages de la passerelle, et que l'eau ait mis hors circuit les appareils électroniques relatifs à la propulsion.

 

Très rapidement, le navire devient incontrôlable et se retrouve balloté sur l'eau comme un fétus de paille.

 

Les secours espagnols aussitôt alertés par la mayday du paquebot interviennent, dans des conditions extrèmement difficiles. Pendant près de 4h00, les techniciens de bord vont tout faire afin de relancer les moteurs, ce qu'ils parviendront heureusement à faire, pour le plus grand soulagement de tous. De cet accident spectaculaire, on ne relèvera pourtant aucun blessé, mais des passagers véritablement traumatisés, et éternellement reconnaissants aux mécaniciens du bord qui sont parvenus à relancer 2 des 4 moteurs diesel du navire.

 

Construit en 2000, le Voyager (Aujourd'hui Costa Voyager), est un petit paquebot de 180m de long pour 30 mètres de large et de 6 ponts. Sa jauge brute est de 24430 tonnes, pour un port en lourd de 2352 tonnes.

 

 

L'incendie du porte conteneurs Hansa Brandenburg toujours pas maîtrisé

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Malgré des premières informations rassurantes, il s'avère finalement que l'incendie qui a éclaté le 15 juillet à bord du MV Hansa Brandenburg se poursuit.

 

On en sait un peu plus sur les circonstances du drame survenu le 15 juillet, à 450 milles au nord-est de l'Ile Maurice, à bord du porte conteneurs MV Hansa Brandenburg, de la compagnie allemande Leonhardt & Blumberg, qui reliait Hong-Kong à Durban.

 

Selon nos informations, le sinistre aurait éclaté à l'intérieur d'un conteneur que transportait le navire.

 

La violence des flammes n'aurait pas permis à l'équipage d'en venir à bout. Rapidement dépassé par la situation, celui-aurait donc décidé de quitter le bord avant que d'être pris en charge par un cargo s'étant immédiatement dérouté, à la réception de l'appel de détresse lancé par le porte conteneurs. Par chance, aucun blessé n'est à déplorer.

 

Si la nature de l'incendie n'est pas connue, elle présente toutefois une troublante ressemblance avec celle qui a ravagé le porte conteneur MSC Flaminia ( lire nos articles sur le MSC Flaminia), qui était d'origine chimique.

 

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Selon nos informations, les gardes côtes mauriciens sont sur place pour suivre l'évolution de l'incendie, le MV Hansa Brandenburg se trouvant désormais à 200 milles au nord-est de Maurice, sachant que le remorqueur Coral Sea Fos (photo ci-dessus) est en route pour porter assistance au navire en détresse, et évaluer les possibilités existant pour maîtriser le sinistre.

 

=> autres articles sur le MV Hansa Brandenburg

 

photo - Marinetraffic.com

 

Les armateurs européens disent non au transport de la viande de baleine islandaise

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Une cargaison de 130 tonnes de viande de baleine, stockée à Hambourg et qui devait être livrée au Japon, a été renvoyée en Islande, devant le refus de certains armateurs européens de la transporter.

 

C'est un signe de plus dans le long combat que mènent les ONG du monde entier contre la chasse à la baleine, notamme Sea Shepherd et Greenpeace.

 

Le 11 juillet dernier, la société néerlandaise de transport maritime Samskip a annoncée s'être entendue avec d'autres sociétés européennes, pour ne pas effectuer la livraison prévue à destination du Japon.

 

Les 130 tonnes de viande de baleine, l'équivalent de 10 mammifères marins, avaient été chassés en Islande puis transportée à Rotterdam puis Hambourg, avant départ pour le Japon. C'est donc sous les objectifs des appareils photo des reporters que la cargaison est repartie en direction de Reykjavik.

 

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Rappelons que la chasse à la baleine est interdite, interdiction non reconnue par 3 pays, le Japon, qui pratique une chasse soi-disant "scientifique", la Norvège et l'Islande. C'est cette année que l'Islande a relancé une campagne de chasse, après 3 ans de suspension du fait de la crise économique et de la faible demande nippone.

 

Au Japon, des centaines de tonnes de viande de baleine congelée s'accumulent dans les entrepôts frigorifiques, du fait de la désaffection des consommateurs pour cette viande, de plus en plus sensibilisés à la nécessaire protection de cette espèce marine et écoeurés des actes de piraterie perpétrés par leur flotte baleinière à l'encontre des bateaux de l'association Sea Shepherd.

 

=> plus d'articles sur la chasse à la baleine

=> autres articles sur la société Samskip

=> toute l'actualité marine marchande / transport maritime

 

 

Un chalutier ravagé par un incendie coule au large de Fécamp

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Pendant près de 24h00, un chalutier du Havre s'est consumé avant de couler, hier en début de soirée.

 

Plus de peur que de mal pour l'équipage de 4 marins pêcheurs du Cygogne, un chalutier de 17 mètres immatriculé au Havre.

 

Samedi matin, le patron pêcheur alerte les secours, indiquant que son navire est le proie d'un incendie non maîtrisé que l'équipage ne parvient pas à circonscrire. Le Cygogne se trouve alors à 13 nautiques de l'entrée du rail montant du Pas de Calais et à 36 nautiques des côtes françaises.

 

Le Cross mobilise immédiatement l'hélicoptère EC225 de la Marine Nationale, pour hélitreuiller les 4 marins, réfugiés sur leur radeau de survie, avant de les évacuer sur l'hôpital du Havre.

 

En parallèle, l'Abeille Liberté se positionne sur zone, afin d'assurer la sécurité nautique du trafic. Dimanche, vers 20h00, le Cygogne sombre finalement. Les différents débris ont pu être récupérés par l'Abeille Liberté qui a quitté la zone hier à 21h20.

 

photo - Marine Nationale

 

Comment l'administration française pousse le chantier français Ecocéane à délocaliser

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Une histoire incroyable qui démontre toute l'absurdité de la technocratie française !

 

A la base, l'histoire pourrait être assez extraordinaire : un bureau d'étude français, Ecocéane, créé en 2004, qui après 5 ans de R&D, lance les premiers navires de dépollution, capables de récupérer du pétrole en mer, lors des marées noires. Des navires construits en France, par des chantiers tels Piriou ou Socarenam.

 

Un concept révolutionnaire, unique en son genre, plébiscité dans le monde entier.

 

En bref, un leader mondial, un Apple français, mais dans l'industrie navale, riche de brevets et d'un vrai savoir faire.

 

Un savoir-faire utile car actuellement, lors de marées noires, il est quasiment impossible de récupérer du pétrole à la surface de la mer, les technologies existant consistant soit à en briser les molécules pour le faire couler, quand il s'agit de brut léger, soit de le récupérer souillé à terre ou sous forme de "mayonnaise", technique coûteuse nécessitant un chauffage, lente et particulièrement onéreuse.

 

Ecocéane, c'est aussi une réussite commerciale partout dans le monde, avec près de 80 navires vendus.

 

Partout, sauf en France, comme si Apple, né en Californie, n'avait pas bénéficié de son marché national pour se développer ! Et c'est là que le bât blesse.

 

Depuis 2009, les deux autorités françaises en charge de délivrer l'homologation des navires anti-pollution du chantier Ecocéane, le Ceppol et le Cedre (Brest), refusent de le faire, parce que le bassin de test est... trop petit, ces bateaux ne pouvant donc être testés que lors d'une véritable marée noire !! Du Courteline...

 

Privé de ces homologations, le chantier français se voit donc rejetté des appels d'offres français et européens, la structure européenne en charge de le lutte contre la pollution marine, l'EMSA, se basant sur les sociétés dûment homologuées dans leurs pays respectifs !

 

Cette situation est d'autant plus ubuesque qu'en Octobre dernier, lors d'un appel d'offre lancé par Taïwan pour l'acquisition de navires de lutte contre le marées noires, un représentant du Cedre est intervenu lors d'une conférence, pour indiquer que la société Ecocéane n'était pas homologuée en France. Cette intervention malheureuse qui consiste pour un organisme français à torpiller une société nationale, caricaturale, n'a toutefois pas suscité le moindre doute auprès des autorités taïwanaises, qui ont passé commande auprès d'Ecocéane...

 

Soutenu par Oseo, Ubi France et Total Développement, Ecocéane a su démontrer son savoir faire technique et commercial. Aujourd'hui, la société pourrait, selon son dirigeant, employer près de 2500 salariés si l'administration française ne l'avait pas bloqué de la sorte.

 

Dans ce contexte, son président, Eric vial, menace de délocaliser toute la production de la France vers les Etats-Unis ou la Russie, si le problème d'homologation de ses navires subsiste. De quoi créer des emplois industriel qualifiés, mais pas chez nous !! 

 

La rédaction d'ActuNautique a cherché ce jour à contacter la direction du Cedre, sans succès. Il nous a été répondu au téléphone qu'elle était en vacances, et que l'on ne savait pas nous dire, quand elle reviendrait. 

 

Pendant ce temps là, Ecocéane a vendu un navire à Gazprom, pour ses campagnes en Arctique, et vient de signer des Joint Ventures au Brésil et aux Etats-Unis...

 

A méditer...

 


Attentat déjoué contre un porte conteneurs chinois passant le Canal de Suez

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Les terroristes souhaitaient par cette action, interrompre le trafic.

 

La tension a monté d'un cran en Egypte où le gouvernement est soumis à la pression des terroristes islamistes.

 

Dans un communiqué de presse, Mohab Memish, directeur de l'autorité gérant le canal de Suez, a déclaré que des éléments terroristes ont tenté en vain de perpétuer un attentat ce dimanche, contre un porte conteneurs, aux fins de bloquer le transit des navires.

 

Cet attentat visait le porte conteneurs chinois Cosco Asia. Déjoué par les forces de l'ordre - le Canal de Suez est très étroitement protégé - le navire marchand n'a subi aucun dommage, pas plus que sa cargaison. 

 

Le transit des navires s'effectue normalement dans le Canal. Si aucin détail n'a été donné quat à la nature de l'attaque subie par le navire, des témoins affirment avoir entendu deux détonnations.

 

Cette attaque intervient alors que des navires de guerre américains ont récemment enprunté le Canal de Suez pour se positionner en Méditerranée, dans le cadre de la crise secouant secouant actuellement la Syrie.

 

Le Cosco Asia est un porte conteneurs de 349m de long pour 46 m de large. Il a été construit en 2007. 

 

photo - Peter Albers - Marinetraffic.com

La Suède immobilise un paquebot portugais de 52 ans d'âge

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En Suède, on ne badine pas avec la sécurité ! Une inspection de routine conduite dans le port de Göteborg a fait ressortir des manquements graves en matière de sécurité sur le paquebot portugais Funchal, récemment rénové...

 

Les vieux paquebots ne veulent pas mourir, et seule l'application des normes de sécurité permet de faire le ménage dans ce domaine.

 

Selon notre confrère suédois Expressen, le paquebot portugais Funchal, de la compagnie Portuscale Cruises, en escale à Göteborg, a été bloqué mardi par les autorités maritimes locales, du fait de manquements graves en matière d'équipements de sécurité. Des manquements relatifs aux portes étanches, au système incendie et aux procédures d'évacuation du navire...

 

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Ce vieux paquebot, que d'aucuns, par pudeur, appellent paquebot de charme (!), a été construit en... 1961, pour servir de yacht à la présidence portugaise, pour les voyages transatlantiques ! Après sa conversion en paquebot et une longue carrière, il appartenait dernièrement à la compagnie portugaise Classic International Cruises (CIC) lors de sa faillite en septembre dernier. 

 

On se rappellera à cette occasion de l'odyssée malheureuse de deux autres navires de la compagnie, notamment le Princess Danae et l'Athena, bloqués à Marseille, au grand dam des passagers ! (lire nos articles sur le paquebot Princess Danae).

 

Selon l'Expressen, des travaux seraient actuellement en cours dans le port de Göteborg pour remédier à ces manquements, mais ce problème tombe au plus mal pour la compagnie Portuscale Cruises, en plein lancement, qui a repris 3 autres paquebots de CIC, le Princess Danae (constuit en... 1955 !!), rebaptisé Lisboa, l'Arion, rebaptisé Porto et l'Athena, désormais Azores.

 

=> Princess Danae, les dessous du rêve

=> 2 paquebots portugais bloqués à Marseille, et vogue la galère

=> Révélations sordises sur le dernier tour du monde du paquebot poubelle Princess Danae

 

photo - Fredrick Koch Marinetraffic.com

 

La France désavouée par la justice européenne sur les 220 millions d'euros d'aides à la SNCM

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La justice européenne vient de rejetter le sursis à exécution déposé par la France dans ce dossier qui a consisté à subventionner illégalement une compagnie au détriment d'une autre.

 

C'est un coup dur qui vient de frapper la compagnie de transport par ferries SNCM (Compagnie Nationale Corse Méditerranée) à 3 jours de la réponse relative à la Délégation de Service Public (DSP) par l'Assemblée de corse.

 

La Cour de Justice Européenne a rejetté le sursis à exécution déposé par l'Etat français concernant le remboursement des 220 millions d'euros de subvention illégalement versées à la compagnie.

 

C'est le 2 Mai dernier que la Commission Européenne avait somme l'Etat français de se faire rembourser cette somme par la compagnie, suite à une plainte déposée par son concurrente, Corsica Ferries. En Mai, l'Etat français avait déposé deux recours, un sursis à exécution, et un recours en annulation, procédures juridiques longues et coûteuses pour le contribuable. La première a été perdue, la seconde se poursuit.

 

Dans sa décision, la Cour de Justice européenne a statué, que la décision attaquée n'imposait aucune obligation directe à la compagnie SNCM mais qu'il revenait à l'Etat français de faire son travail et de recouvrer les sommes indûment versées. Dans ce contexte, la Cour de Justice européenne a donc argué qu'aussi longtemps que les autorités françaises ne prendraient pas de mesure juridiquement contraignante pour recouvrer lesdites sommes, le risque d'une liquidation de la SNCM ne saurait être considéré comme suffisamment imminent pour justifier l'octroi d'un sursis à exécution : en bref, l'arroseur arrosé !

 

A l'énoncé de cette décision, le ministère français des transports par le bien du ministre Cuvillier a déclaré que le gouvernement français continuerait d'utiliser l'ensemble des moyens juridiques pour contester la décision de la Commission Européenne. 

 

Le Fromveur II, reliant Molène au Continent s'est échoué avec 365 passagers à bord

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Le navire de la compagnie maritime Penn ar Bed, une filiale de Keolis, a talonné vers 10h30. Il est depuis lors bloqué à un kilomètre au nord de l'Ile de Molène.

 

L'incident est extrèmement rare, qui démontre s'il le fallait que rien n'est jamais acquis ni sûr en mer.

 

Ce matin, à 10h30, le Fromveur II, le navire de passagers assurant la liaison entre Molène, Ouessant et le continent a talonné à un kilomètre de l'île de Molène, au niveau des Trois Pierres, sur la roche Bazou Real, près du chenal d'accès, avant de s'immobiliser.

 

Au moment de l'accident, une brume épaisse avait envahi le secteur. Aucun blessé n'est à déplorer parmi les 365 passagers et 8 membres d'équipage ayant pris place à bord.

 

Aussitot alertés, les canots SNSM de Molène et Ouessant ont organisé l'évacuation des passagers qui est encore en cours. 

 

Appartemant au Conseil Général du Finistère, le Fromveur II est exploité par la compagnie maritime Penn ar Bed. construit au chantier naval Piriou, de Concarneau, il a représenté un investissement de près de 13 millions d'euros. Sa mise en service a condamné son prédécesseur, le Fromveur, cher au coeur des iliens...

 

En début d'après midi, le navire, profitant de la marée montante, a pu se dégager et se déséchouer, avant de reprendre son service.

 

 

Interpol à la poursuite du Serpent, le chalutier fantôme

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trawler Serpent Interpol 

 

A la demande de la Norvège, Interpol vient de se lancer pour la première fois à la poursuite d'un navire suspecté de pêche illégale depuis des années.

 

Que dire d'un chalutier qui a changé de nom une bonne douzaine de fois en 10 ans, qui a été immatriculé dans 8 pays différents sur ce même laps de temps, et qui est suspecté de pêche illégale en Atlantique Sud ?

 

Tel est le cas de figure du Serpent, un chalutier fantôme qui défie les autorités en toute impunité.

 

Car bien que figurant depuis 2004 sur la liste noire de la Commission pour la Conservation de la Faune et de la Flore Marines de l'Antarctique (CCAMLR), le Serpent n'en a pas moins poursuivi ses opérations de pêche illégale dans l'Atlantique Sud et au large de l'Afrique de l'Ouest.

 

chalutier-snake-interpol.JPG

 

Il semble que cette période soit désormais révolue et le navire fait désormais l'objet "d'une notice violette" de la part d'Interpol, désormais à sa recherche, à la suite d'une demande de la Norvège.

 

Pour Grete Faremo, ministre norvégienne de la justice, la pêche illégale est de plus en plus le fait d'organisations criminelles et il est désormais nécessaire de renforcer la coopération internationale pour lutter contre ce fléau.

 

La traque au Serpent (Snake) constitue donc une grnade première pour la police internationale, qui devrait développer cette activité dans les mois à venir. 

 

 

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