Les dégâts causés par l'incendie survenu fin septembre sont particulièrement importants.
Dans la nuit du 29 au 30 septembre, la frégate de surveillance Nivôse de la Marine Nationale, en mission au large de l'île de la Réunion où elle est basée, était victime d'un grave incendie survenu dans sa salle des machines.
Si aucun blessé n'avait été à déplorer, le sinistre ayant été circonscrit par l'équipage, force est de constater que le bâtiment a été gravement endommagé et que les réparations seront longues et coûteuses.
Le pont et la coque babord ont en effet été déformés par la chaleur, tout comme le parquet supérieur de la machine, le sinistre ayant été d'autant plus virulent, que le système d'extinction au halon aurait été défaillant...
Par chance, les 4 moteurs diesels, ainsi que le réducteur et les lignes d'arbre seraient indemnes.
Au vu de la gravité des dégâts et sachant que les expertises ne sont pas encore terminées, la frégate pourrait être immobilisée près d'un an, les réparations ne pouvant être effectées à la Réunion, du fait de l'absence d'infrastructures, mais à Maurice, aux chanters français Piriou, si leur charge de travail le permet, voire aux Emirats Arabes Unis.
Une réparation d'autant plus compliquée que si le Nivôse fait partie d'une famille de frégates sensées être toutes semblables, elle est fait unique, chacune des pièces à remplacer n'étant pas standardisée et devant donc être de fait refabriquée.
Une situation qui complique sérieusement la couverture opérationnelle de la Marine Nationale dans l'Océan Indien, et notamment autour de la Réuinion...
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