Poursuivant sa stratégie de réarmement, la Russie dote sa flotte de la Mer Noire d'un sous-marin difficilement détectable.
C'est aujourd'hui, 22 août, qu'est mis en service le premier des 6 sous-marins de classe Kilo commandés par la Russie pour sa flotte de la Mer Noire, flotte qui ne compte actuellement qu'un seul bâtiment de ce type, l'Alrosa, un classe Kilo de 1990.
Construit à Saint Pétersbourg, aux chantiers de l'Amirauté, le Novorossiisk termine la seconde phase de ses essais en Mer Baltique, et rejoindra prochainement son affectation.
C'est en 2010 que la construction de ce sous-marin a débuté, suivie en 2011 de celle du Rostov-on-Don, en 2012 du Stary Oskol et en 2014 du Krasnodar, deux autres ayant été commandés depuis lors.
Les sous-marins de classe Kilo, surnommés les "trous noirs de l'océan" par l'US Navy, du fait de leur furtivité, sont des sous-marin conventionnels, diesel-électriques, armés par un équipage de 52 marins, disposant d'un autonomie de 400 nautiques en électrique, et dont la vitesse maximale en plongée est de 20 noeuds.
Ce type de bâtiment constitue l'un des éléments clés de la stratégie militaire russe, en particulier en Méditerranée, où le pays dispose désormais d'une force permanente d'une dizaine de navires.
Les 6 modèles commandés pour la flotte de la Mer Noire sont une évolution des classes Kilo traditionnels, connue sous la dénomination classe Varshavyanka. Ils bénéficient d'un rayon d'action et d'une force d'attaque augmentés, pouvant détruire des cibles aussi bien en mer qu'à terre.
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